
Le programme vise l’amélioration de l’autosuffisance alimentaire et des conditions de vie des populations
L’évènement, présidé par le
secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kelema, a
enregistré la présence du directeur général de l’Institut d’économie rural
(IER), Dr Modibo Sylla. L’ambassadrice du Royaume de Norvège au Mali, Rigmor
Elianne Koti et le coordinateur du projet, Dr Khalifa Traoré, ont pris part à
la cérémonie.
L’objectif de cet
atelier était de partager les connaissances acquises dans la phase II du projet
ACC et de sensibiliser toutes les parties prenantes sur les enjeux du
changement climatique. Fruit de la coopération entre le gouvernement de la
République du Mali et celui du Royaume de Norvège, ce projet a été financé à
hauteur d’environ 3,9 milliards de Fcfa. Il vise à améliorer l’autosuffisance
alimentaire et les conditions de vie des populations des régions Centre et Nord
du Mali.
Cette deuxième phase
qui a duré cinq ans (2018-2022) a vu le jour avec deux axes principaux :
la mise à échelle des technologies et la mise au point de nouvelles technologies.
Le secrétaire général du ministère du Développement rural a souligné
l’excellente collaboration entre notre pays et le Royaume de Norvège, qui a
permis de financer la première et la deuxième phase du projet (ACC).
Daniel Siméon Kelema
a rappelé qu’au Mali, l’agriculture est liée à la pluviométrie et celle-ci
reste très vulnérable au changement climatique. «Les récentes études
nutritionnelles ont montré que 1/10 des Maliens souffre de la malnutrition
aiguë et 25% des enfants de moins de 5 ans sont atteints de malnutrition
chronique avec un coût estimé à 4% du produit intérieur brut.
C’est dans ce
contexte qu’a été élaboré le projet ACC en vue d’atténuer la vulnérabilité des
populations au changement climatique, a-t-il dit, poursuivant que ce projet
comprend six composantes qui portent notamment sur l’amélioration de la
productivité des cultures pluviales, la mise à échelle des technologies
d’élevage du dromadaire au Mali et la production durable des cultures en
système de décrue pour une sécurité alimentaire dans les régions à systèmes de
décrue. S’y ajoutent l’amélioration de la nutrition familiale et la promotion
des activités génératrices de revenus des femmes. Il précisera que le projet a
également un volet plateforme d’innovation qui porte sur la mise à échelle des
technologies.
Parlant des
résultats, Daniel Siméon Kelema a cité le développement des technologies de
résilience dans l’agriculture pluviale et de décrue, l’amélioration de la
productivité du dromadaire, l’amorçage de la protection des berges et la
restauration de la biodiversité des écosystèmes, la réalisation de la promotion
des mélanges nutritionnels pour enfants de 0-59 mois et des femmes en âge de
procréer... Il a estimé que le financement d’une troisième phase serait
nécessaire pour la poursuite de la mise à échelle des technologies développées
par le projet.
Dans son
intervention, le directeur général de l’IER a indiqué que la mise en œuvre du
projet a permis la mise à échelle de nombreuses technologies climato-sensibles,
développées au cours de la première phase ainsi que le développement de
nouvelles technologies. Elle a aussi permis le renforcement de capacités des
agents d’encadrement du secteur agricole, des producteurs et productrices, des
transformateurs et transformatrices dans le but de la sécurité alimentaire et
nutritionnelle ainsi que l’augmentation de leurs revenus.
Selon Dr Modibo
Sylla, la mise en œuvre de l’ACC a aussi permis des productions scientifiques
de qualité et la formation de plusieurs chercheurs dans les différents domaines
des sciences agricoles. De son côté, l’ambassadrice du Royaume de Norvège au
Mali a expliqué que son gouvernement a fait de la sécurité alimentaire un des
premiers objectifs de la coopération internationale.
«Cette coopération entre des institutions de recherche en Norvège et au Mali, vise à trouver des solutions durables pour l’autosuffisance alimentaire au Mali. Le projet inclut aussi la mise en valeur de certains produits agricoles, où les femmes jouent un rôle important», a-t-elle déclaré. Rigmor Elianne Koti a félicité l’IER et ses partenaires pour les résultats pertinents obtenus au cours de cette deuxième phase.
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