
La conférence a désigné le Sénégal pour assurer la présidence de l’OFPA
Les travaux de la 12è Conférence des ministres de
l’Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA) ont pris, fin samedi
dernier dans un hôtel de Bamako. Le ministre du Travail, de la Fonction
publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly, et ses homologues ont décidé
de mettre sur pied une mission de haut niveau de plaidoyer auprès des
gouvernements des pays membres afin que l’OFPA puisse bénéficier d’une
meilleure attention dans leur agenda.
Les ministres chargés de la Fonction publique ont
décidé de renouveler leurs engagements statutaires vis-à-vis de l’Observatoire,
à travers leur participation effective à la prochaine session extraordinaire
prévue au plus tard le 31 mars 2026. Ils ont aussi pris l’engagement de faire de
leur organisation une institution panafricaine forte, véritable levier de
promotion de bonnes pratiques pour des fonctions publiques africaines modernes,
résilientes et tournées vers la satisfaction des besoins des peuples africains
pour leur développement économique et social. S’y ajoute, l’urgence du paiement
intégral des contributions des États membres et des arriérés dus, depuis 2018.
La conférence a désigné le Sénégal pour assurer la
présidence de l’OFPA. Elle a aussi choisi le Gabon pour abriter la conférence
extraordinaire des ministres de l’organisation panafricaine au plus tard en
2026.
Faut-il préciser que les travaux de cette conférence ont été lancés par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga, en présence de plusieurs membres du gouvernement. Le chef du gouvernement a souligné que la Fonction publique doit être à la hauteur des enjeux face aux défis multiples et complexes que connaissent les États membres. Il s’agit, selon lui, de la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption, du renforcement de l’état de droit, de la transformation économique et sociale et une réponse efficace aux attentes légitimes des citoyens.
Le Général de division Abdoulaye Maïga a expliqué
que cette 12è Conférence représente une occasion, pour les experts et les
administrateurs, de partager leurs expériences, leurs bonnes pratiques et leurs
réflexions sur les défis et les perspectives de la fonction publique africaine.
«Nous devons réfléchir collectivement à des solutions innovantes pour renforcer
les capacités des agents publics, améliorer la qualité des services publics et
promouvoir une culture de performance, de responsabilité et de redevabilité
dans nos administrations publiques», a-t-il relevé avant de citer les actions
novatrices réalisées par notre pays en matière de modernisation de
l’administration. Au nombre desquelles, figurent l’instauration d’un système
électronique de paiement des droits, taxes et amendes, la mise en place d’un
système intégré de gestion des ressources humaines de l’État et des
Collectivités territoriales et l’élaboration des outils de planification en
matière de recrutement et de formation des agents dans la fonction publique.
Cette dynamique, a-t-il poursuivi, se poursuit à
travers la Stratégie nationale pour l’émergence et le développement durable
(SNEDD 2024-2033). Le Premier ministre a annoncé que dans cette perspective,
notre gouvernement entend renforcer l’autorité de l’État et développer un
leadership transformateur qui favorise le changement progressif et se distingue
par des valeurs comme la vision, l’innovation, l’intégrité, l’inclusivité, la
réceptivité et l’efficacité.
Le chef du gouvernement a fait savoir que l’OFPA,
avec ses 26 États membres, a une utilité stratégique et pratique pour les États
africains. Elle agit comme un outil de veille, d’analyse et d’accompagnement
des réformes administratives.
Cette conférence des ministres a été précédée par
la réunion de deux jours des experts. Ceux-ci ont adopté le compte rendu de la
11è session tenue en 2018 à Cotonou, celle du budget 2025-2026. Ils ont
présenté l’état de contribution des États membres, analysé le rapport financier
du Secrétaire exécutif 2019-2024.
La cérémonie d’ouverture de cette conférence s’est tenue en présence de la présidente de la délégation spéciale de la mairie de la Commune II du District de Bamako, Aminata Dramane Traoré.
Mohamed DIAWARA
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