Le Tribunal de grande instance de la Commune IV de Bamako a accordé hier la liberté provisoire à Dr Oumar Mariko, président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) et son co-prévenu Bakary Camara, administrateur des Réseaux Kayira, tous incarcérés depuis le 7 décembre 2021 à la Maison centrale d’arrêt (MCA) de Bamako. Il faut souligner que le 2è co-inculpé, Boubacar Soumaoro dit Bouba Fané, avait bénéficié une semaine plus tôt de cette mesure de liberté dans le même dossier.
Pour rappel, les trois personnes sont poursuivies pour «des faits d’injures sur les réseaux sociaux, complicité et divulgation du secret de la communication ». Ces faits sont prévus et punis par les dispositions des articles 21, 55 et 56 de la loi portant répression de la cybercriminalité au Mali. Mais aussi conformément aux dispositions de l’article 24 du Code pénal. Dr Oumar Mariko et ses co-prévenus comparaîtront devant le juge le 15 février 2022.
L’affaire fait suite à un enregistrement vocal qui a défrayé la chronique, notamment sur les réseaux sociaux, depuis quelques semaines, à travers lequel, on entend une voix attribuée à Dr Oumar Mariko, s’en prendre au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga à travers des propos «injurieux et grossiers».
C’était au cours d’une audience publique tenue au Tribunal de la Commune IV sous la présidence de Tambadou Nèma Sagara, juge du siège. Le banc du ministère public était occupé par le substitut du procureur de la juridiction, Mamadi Tounkara, ainsi que les parents, amis, et de nombreux militants et sympathisants du parti Sadi.
C’est donc dans une salle pleine à craquer que le juge du siège, Nèma Sagara, après vérification des identités, a procédé à la lecture de l’ordonnance de mise en liberté provisoire, sous le regard attentif des conseils des prévenus. Pas moins de trois anciens ministres de la Justice étaient présents ce mardi à l’audience, pour la défense de Dr Oumar Mariko. Il s’agit de Me Mamadou Ismaïla Konaté, Me Malick Coulibaly et Me Mohamed Aly Bathily. Me Mariam Diawara était présente aussi. Pourtant, il ne s’agissait pas de débattre du fond de l’affaire, mais plutôt une simple audience consacrée à la demande de liberté provisoire introduite par la défense auprès du Tribunal.
La ferveur et l’engouement qui régnaient dans la salle d’audience laissaient entrevoir la perspective de débats intéressants sur le fond du dossier entre le parquet et les avocats de l’ancien responsable estudiantin des années 1990. C’est donc vêtu d’un boubou blanc que Dr Oumar Mariko s’est présenté à la barre sous l’assistance de ses nombreux avocats.
« Nous avons demandé la liberté provisoire pour Dr Oumar Mariko et Bakary Camara. Cette demande a été reçue par le Tribunal qui nous a donné entière satisfaction. Donc, nos clients sont libres aujourd’hui en attendant le jugement qui aura lieu le 15 février prochain », a expliqué Me Mamadou Ismaïla Konaté qui ajoutera que « l’essentiel est de préparer l’audience du 15 février et de faire le débat sur ce dossier ».
Me Malick Coulibaly a salué la décision du Tribunal. Selon cet autre ancien Garde des Sceaux, le Mali est en crise. « En temps de crise, la justice doit jouer un rôle d’apaisement. Je pense que la décision de ce matin va dans ce sens-là et nous la saluons », a laissé entendre l’avocat.
Pour sa part, le président de la jeunesse du parti Sadi, s’est réjoui de cette liberté provisoire. Souleymane Dao a salué les militants de son parti qui ont effectué le déplacement en masse au Tribunal de la Commune IV pour soutenir leur leader. Occasion pour lui, de lancer un vibrant appel, au-delà des militants du Sadi, à toute la population malienne à rester mobilisée pour, dit-il, « défendre les acquis démocratiques de mars 1991 ».
Aboubacar TRAORE
Après une décennie d’application de la Politique nationale de transparence (PNT) et suite à l’expiration du premier plan d’action, il est apparu nécessaire de procéder à l’évaluation de sa mise en œuvre et d’élaborer un nouveau plan d’action. Cela, en tenant compte de l’évolu.
Les États-Unis d’Amérique (USA) ont félicité les Forces armées du Mali pour la lutte qu’elles mènent sans relâche c contre le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) dirigé par Iyad Ag Ghali. Le secrétaire d’État adjoint américain, Christopher Landau l’a annoncé su.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a convié hier les ambassadeurs des pays et organisations accrédités dans notre pays à une réunion au sein de son département. Au cours des échanges, le chef de la diplomatie malienne a invité ses int.
Le Mali vient de perdre deux figures politiques. Il s’agit de l’ancien ministre Oumar Hamadoun Dicko et du Dr Madiassa Maguiraga..
Le Conseil des Ministres s’est réuni en session ordinaire, le mercredi 5 novembre 2025, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba, sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOITA, Président de la Transition, Chef de l’Etat..
Au moins 300 élèves de l’École fondamentale Bleu et Blanc de Missala, à une vingtaine de kilomètre de Bamako, ont assisté, vendredi dernier, à l’avant-première du 2è épisode du film Bini Bana de Zaidou Coulibaly. Ce long métrage de 90 minutes est une ode à la libération totale du jo.