Tel était l’objectif général
de l’atelier de formation, de sensibilisation et de mobilisation des parties
prenantes de la mise en œuvre de la déclaration sur la sécurité dans les écoles,
ses lignes directives et les implications y afférant. La rencontre a été présidée,
jeudi dernier dans la capitale du Kénédougou, par le gouverneur de la 3ème région,
Daniel Coulibaly.
L’évènement a aussi regroupé le président du comité technique
national de la déclaration sur la sécurité dans les écoles au Mali, Mamadou
Kanté, le représentant des partenaires techniques et financiers, Moussa Touré
et le représentant du maire de la Commune urbaine de Sikasso, Adama Ballo.
«Pendant les conflits armés, les écoles ainsi
que les lieux d’apprentissage sont attaqués, violés, bombardés, saccagés, brûlés
ou utilisés comme bases, casernes ou centres de détentions par les parties en
conflits armés», a relevé le gouverneur de la 3ème région.
Daniel Coulibaly
ajoutera que des enfants, étudiants et enseignants sont aussi enlevés ou détenus
de façon arbitraire. Ces agissements, selon lui, empêchent non seulement les élèves
et les étudiants de bénéficier de leur droit à l’éducation mais privent également
les communautés entières des bases nécessaires pour construire leur avenir.
Se prononçant sur le présent atelier, le chef
de l’exécutif régional dira que le choix de Sikasso n’est pas fortuit car la région
vit cette insécurité depuis un certain moment. À cet effet, il a rappelé la fermeture des écoles
des Communes de Danderesso, Nongon Souala et Kléla.
«La rencontre permettra de
mettre en place le comité technique de suivi de l’opérationnalisation de la déclaration
sur la sécurité dans les écoles de la Région de Sikasso», a souligné Daniel
Coulibaly.
De son côté, le président du comité technique
national de la déclaration sur la sécurité dans les écoles au Mali, Mamadou
Kanté, dira que la protection de l’école pendant les conflits armés est une
initiative de la communauté internationale. Cette initiative, selon lui, découle
du fait que le secteur de l’éducation
constitue la couche la plus fragile et la plus touchée en période de conflits.
Par ailleurs, Mamadou Kanté précisera que le
Mali, à travers le ministère de l’éducation, a endossé ladite déclaration le
1er février 2018. «Compte tenu de la progression de l’insécurité, nous avons
jugé utile de mettre en place le comité à Sikasso. Ledit comité s’occupera de
la protection et de l’éducation pendant les conflits armés dans la région»,
a-t-il conclu.
Mariam F. DIABATÉ
Amap-Sikasso
Mariam DIABATE / AMAP - Sikasso
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