La 1ère édition de la Semaine de la justice se propose de
renforcer la confiance du citoyen dans le système judiciaire. Le ministre de la
Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, Mahamadou Kassogué,
accompagné de plusieurs membres du gouvernement, a procédé, hier au Centre
international de conférences de Bamako (CICB), au lancement des activités de la
1è Semaine de la justice.
Selon le président de la Commission d’organisation, le secrétaire
général du département, Dr Boubacar Sidiki Diarrah, il s’agit, en regroupant
l’ensemble des services et des juridictions de la justice au même endroit,
d’instituer ponctuellement une sorte de «guichet unique» de la justice où
l’information sur toutes les structures sera disponible sur la même place.
Le Garde des Sceaux soutiendra que la justice serait mieux
acceptée si les citoyens ont accès aux informations dont ils ont besoin pour
comprendre les mécanismes à travers lesquels elle est rendue. Notamment, la
juridiction compétente, la procédure suivie devant elle, les frais de justice,
les voies de recours et les voies par lesquelles la décision définitive peut
recevoir exécution. «En un mot, une lisibilité et une visibilité de leurs
droits et obligations», a résumé Mahamadou Kassogué.
Sur ce point, a-t-il admis, force est de constater que la
justice est peu connue des justiciables voire du citoyen tout court. À titre
d’illustration, une enquête menée en 2018 sur les besoins des Maliens en matière
de justice révèle que 32% de nos compatriotes sont informés sur la justice par
le canal familial ou parental contre 3% par l’avocat et 2% par le bureau
d’accueil et d’orientation des services judiciaires. Elle a permis également de
comprendre que 30% des justiciables pensaient qu’ils n’avaient pas besoin d’être
informés sur la justice.
À l’analyse de ces statistiques, le ministre Kassogué a
retenu qu’il est aisé d’affirmer que la méconnaissance de la justice est une
responsabilité partagée entre le système judiciaire et le justiciable. Cela,
pour la simple raison que la justice doit fournir des efforts pour se faire
connaître et que le justiciable doit se faire l’obligation, de sortir du cadre
familial, pour approcher les services judiciaires, à la quête d’informations
fiables.
Par ailleurs, Mahamadou Kassogué a évoqué que la tenue de cette
Semaine s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Loi d’orientation et
de programmation du secteur de la justice, 2020-2024, dont la finalité est de bâtir
un service public de justice accessible, efficace et performant de nature à
restaurer la confiance des justiciables en la justice.
La semaine sera ponctuée par une série d’activités. Une conférence
de parquet sera animée aujourd’hui dans la salle de conférence du département
de la Justice qui fera l’état des lieux des circulaires. Cette rencontre sera
l’occasion de réunir les procureurs généraux des différents Cours d’appels de
notre pays et autres magistrats du parquet.
Elle sera suivie, le lendemain à la
Cour suprême, de la conférence de siège et celle des juridictions
administratives. Le thème de cette dernière conférence portera sur la procédure
administrative en matière contentieuse, compétence du juge administratif et du
juge judiciaire : cas du titre foncier et la technique de cassation en
matière administrative.
Le jeudi prochain, il est prévu la journée portes ouvertes à
l’Institut national de formation judiciaire Me Demba Diallo. Laquelle permettra
de donner plus de lisibilité et de visibilité aux actions des institutions
judiciaires, des services centraux de la justice, des ordres professionnels
(avocats, notaires, huissiers commissaires).
Cette 1ère édition de la Semaine de la justice prendra fin le samedi prochain à travers un déjeuner de presse consacré aux discussions-débats avec la presse sur la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière.
Oumar DIAKITE
Au cours des travaux, les membres du comité ont abordé plusieurs sujets comme la situation sécuritaire de la région à travers une panoplie de thématiques, entre autres, les incivilités, la délinquance et les crimes, la tenue de manifestations publiques et leur encadrement, l’état sécuri.
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