L’Essor : Comment voyez-vous cette finale ?
Sékou Seck : Je m’attends à un beau match entre deux belles équipes qui sont en forme. On invite les supporters à venir soutenir les deux formations dans le fair-play, afin que la fête soit belle. Que la meilleure équipe gagne.
L’Essor : Selon vous, quelle peut être la clé du match pour votre équipe ?
Sékou Seck : Cette rencontre va se jouer au mental et sur des détails parce que les matches Réal-Djoliba ne sont jamais faciles. Chaque équipe peut faire la différence à tout moment. Pour moi, c’est du 50-50.
Nous nous sommes bien préparés en mettant l’accent sur le travail mental et phycologique. Cela fait longtemps que le Djoliba n’a pas remporté le trophée de la Coupe du Mali.
J’espère que cette année marquera la fin de cette longue disette. Les jeunes ont envie de faire quelque chose ensemble et sont très motivés. Les atouts du Djoliba, ce sont la jeunesse de l’effectif et la détermination des joueurs.
L’Essor : Que pensez-vous de votre adversaire ?
Sékou Seck : Quand on regarde cette fin de saison, le Réal a engrangé beaucoup de points en championnat. Cela veut dire que l’équipe est montée en puissance et qu’il faut compter avec les Réalistes.
En plus, l’équipe est coachée par un très bon entraîneur (Nouhoum Diané, ndlr), un technicien expérimenté qu’on ne présente plus. Il a une profonde connaissance du football malien. Concernant l’effectif du Réal, il est composé de joueurs d’expérience qui, pour la plupart, sont là depuis cinq à six ans.
Le Réal a une très belle équipe qui reste sur une série de quatre victoires de rang en championnat. Il va falloir être au top pour espérer battre cette équipe, mais nous sommes prêts.
L’Essor : Depuis plusieurs années, le Djoliba et le Réal courent derrière le trophée de la Coupe du Mali. Selon vous qu’est-ce qui peut expliquer cette longue disette ?
Sékou Seck : C’est vrai, cela fait un bon moment que le Djoliba n’a pas remporté de trophées au plan national. Je pense que c’est dû à une mauvaise organisation. Ensuite, il faut admettre aussi que dans ces dernières années, le Djoliba a enregistré beaucoup de départs et connu des changements d’entraîneurs.
Cette instabilité a sans doute impacté les résultats de l’équipe. S’il plait à Dieu, on va mettre fin à la mauvaise série cette année. Toute la famille du Djoliba est mobilisée pour porter l’équipe vers la victoire.
Boubacar KANTE
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