«Une œuvre bien intéressante, un terrain très superficiellement exploité par les écrivains maliens que l’auteur visite de façon assez approfondie, même si nous nous trouvons en fiction, espace moins rationnel qui soumettra le lecteur à se poser nombre de questions auxquelles il n’aura certainement pas de réponses.
Aussi, souhaitons bon vent à Kabiné Bemba Diakité pour son inspiration hors du commun et bien osée» a écrit Paul-Marie Traoré, écrivain malien, poète et romancier, auteur de plusieurs ouvrages dont le roman «Les fils Kabendy» récompensé en 2016 du prix Massa Makan Diabaté et en 2018 du prix Ahmed Baba.C’est le ministre de l’Education nationale, Amadou Sy Savané, qui a remis le prix à Kabiné Bemba Diakité lors de la cérémonie de clôture samedi 22 février 2025 au musée Muso Kunda à Korofina. Il a salué le mérite du lauréat et lancé un message d’encouragement à «la vague extraordinaire de jeunes qui se met à l’écriture et qui est à encourager»
Publié par la maison d’édition Tombouctou, «La haine dans la forge» porte sur la science et les pratiques mystiques africaines, en l’occurrence celles des forgerons auxquelles il rend hommage pour le rôle si important qu’elles ont joué et continuent de jouer dans la société. Tout part de l’usage que fait d’un redoutable petit marteau, cet homme, Noumouké, d’une cruauté sans limite et qui en fait un instrument de mort, de vengeance.
De par ses cruels agissements, il invite la haine à s’installer dans la forge, au mépris des principes de bon sens que prône la confrérie des forgerons à laquelle il appartient. L’atmosphère délétère qu’il engendre dégénère en une confrontation malsaine. La guerre des fétiches fait rage pour neutraliser l’impétueuse brebis égarée et sauver la confrérie du déshonneur.L’auteur en est à son second roman. Le premier, «Drame pour un fauteuil» a reçu le prix du meilleur manuscrit à la rentrée littéraire de 2016. Il porte sur les querelles de deux femmes pour un poste de secrétaires de direction. Elles s’appuient sur deux membres du conseil militaire qui régente le pays d’une poigne de fer.
L’escalade qui entraine leurs protecteurs dans le conflit se fait jusqu’à un dénouement tragique. Un roman que le réalisateur Cheick Oumar Sissoko se propose de réaliser en série télévisée. Ainsi, a résonné le clap de fin de la 17è édition de la Rentrée littéraire du Mali le samedi 22 février 2025, après plusieurs jours d’échanges passionnants, de rencontres enrichissantes et de célébration du livre sous toutes ses formes.
Placée sous le thème «L’Afrique des jeunes», cette édition, selon les organisateurs, a permis de s’interroger sur la place et le rôle de la jeunesse dans la société actuelle, en donnant lieu à plusieurs débats, dédicaces et cafés littéraires organisés dans les universités et lycées de Bamako.
Cependant, la fête a quelque peu été entachée par la non attribution de trois des quatre trophées pour des raisons de non conformité au règlement ou insuffisance de candidatures. Seul, le Prix Massa Makan Diabaté a été décerné. Il récompense un roman, un recueil de nouvelles, un récit ou une pièce de théâtre.
Les trois distinctions non attribuées sont le Prix Moussa Sow qui récompense un essai, le Prix Union Européenne, réservé à une première œuvre romanesque et le Prix Ahmed Baba décerné à un roman, un recueil de nouvelles ou un récit. Les meubles s’en trouvent sauvés par l’attribution de ce prix Massa Makan Diabaté dont le lauréat a estimé «Que l’on fasse un travail intellectuel et qu’il soit apprécié, cela fait chaud au cœur».Rendez-vous est pris pour la 18ème édition en 2026 sur le thème” L’Afrique dans le monde de demain”.
Alpha DIAKITÉ
Rédaction Lessor
Habibou Dembélé dit Guimba national a fait rentrer la comédie dans une autre dimension. Cet artiste arrive, avec une facilité déconcertante, à arracher le sourire à tout le monde.
Cette œuvre sera présentée par 333 jeunes en référence aux 333 Saints de Tombouctou. La répétition a commencé depuis fin octobre et elle relate les figures historiques des empires du Ghana, du Mali et du Songhaï avec des forgerons et des griots qui ont construit notre histoire.
Le Salon international de l’artisanat touareg, tenu du 18 au 23 novembre, a dédié la journée du samedi dernier au département des Maliens établis à l’Extérieur et de l’Intégration africaine. La rencontre a été marquée par un panel sur le thème : secteur artisanal au Mali, alternati.
L’écrivain traditionnaliste, à travers son livre, intitulé : «Le Khasso traditionnel : coutumes et mœurs», lancé le 17 juillet dernier, met en lumière les repères culturels de cet espace linguistique dont il est le «Djeli», de par la bataille de Tumbifara. Dans cet ouvrage de 162 pa.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l'Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a rencontré, lundi dernier dans ses propres installations, dans le cadre de l’Année de la culture, l’ambassadeur de la Palestine au Mali, Hassan Albalawi..
Depuis bientôt un mois, le maître chorégraphe, Karim Togola, assisté de deux professeurs de danse du Conservatoire des arts et métiers multimédia Balla Fasséké Kouyaté, Abdoulaye Koné et Dramane Sidibé, sont à pied d’œuvre pour la construction du ballet de la cérémonie d’ouverture.