Le Cnaom a su préserver la qualité des services offerts en matière d’appareillage
La réflexion était au cœur du 3è Symposium scientifique multidisciplinaire du Centre national d’appareillage orthopédique du Mali (Cnaom). Le thème choisi pour ce faire était : «Appareillage et aides techniques en période de conflit : enjeux, difficultés et perspectives pour les acteurs, les décideurs et les partenaires techniques et financiers».
La cérémonie de clôture a eu lieu mardi dernier au Mémorial Modibo Keïta sous la présidence du représentant de la ministre de la Santé et du Développement social, Abdoulaye Maïga. C’était en présence du directeur général du Cnaom, Amadou Diallo et de plusieurs acteurs du secteur de la rééducation. L’événement se tenait dans le cadre de la Journée internationale des personnes en situation de handicap, célébrée le 3 décembre de chaque année.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que plus d’un milliard de personnes ont besoin d’une ou de plusieurs aides techniques. Ce symposium, organisé avec l’appui du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et d’Humanité & Inclusion (HI), vise à promouvoir le secteur de la réadaptation physique et de la rééducation dans notre pays. Durant deux jours, les acteurs du secteur ont échangé à travers des conférences et des panels.
Ces activités ont permis de proposer des recommandations pour l’amélioration de la qualité des services dans le domaine de la réadaptation physique et de la rééducation. Au nombre desquelles, on retient la définition d’une liste prioritaire de matières premières orthopédiques importées et de technologies d’assistance pour le Mali, la formation en médecine de rééducation et de réadaptation au Mali, la création d’un entrepôt de vente de matières premières orthopédiques importées, l’organisation d’un symposium scientifique international avec la participation du Burkina Faso et du Niger.
Le représentant du département en charge de la Santé a indiqué que malgré le contexte difficile que vit notre pays, le Cnaom a su préserver la qualité des services offerts en matière d’appareillage et d’aides techniques aux personnes en situation de handicap physique. À la date du 31 octobre dernier, a indiqué Abdoulaye Maïga, le Cnaom a enregistré un taux de réalisation de 61,07% de séances de kinésithérapie. Dans le même temps 11.905 consultations médicales réalisées.
S’y ajoutent la production de 783 appareils orthopédiques, le traitement de 107 enfants souffrant de pied bot (une malformation congénitale caractérisée par un pied tordu) et la prise en charge psycho-sociale de 125 patients.
En outre, Abdoulaye Maïga a salué l’ouverture de nouvelles filières des orthoprothésistes, orthophonistes, ergothérapeutes et kinésithérapeutes à l’Institut national de formation en sciences de la santé (INFSS), ainsi que la construction du Laboratoire des prothèses et orthèses. «Notre pays s’est engagé à être le 2è pôle de formation des orthoprothésistes en Afrique de l’Ouest francophone, après le Togo», a-t-il déclaré, avant de rendre hommage aux partenaires (CICR et HI) pour leur accompagnement constant dans la prise en charge des personnes en situation de handicap physique.
Le coordonnateur santé pour le CICR a expliqué que ce séminaire a offert une occasion unique de réfléchir aux défis énormes que représentent l’appareillage et les aides techniques dans un contexte de guerre, où les infrastructures sont fragilisées et les ressources limitées. C’est en cette période, a souligné Gabriel Mufata, que la détermination et la solidarité doivent être plus fortes que jamais.
Quant au représentant d’HI, Midiéba Fabrice, il a énuméré d’autres défis majeurs qui ont trait à l’approvisionnement difficile en matières premières pour la confection des aides techniques et l’accessibilité aux services de rééducation.
Mohamed DIAWARA
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