
Le rapport s’articule autour des différents types de drogues qui touchent à la santé et à la sécurité publique
L’évènement a été présidé par le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de Protection civile, Oumar Sogoba, en présence, de plusieurs responsables d’organisations onusiennes, des représentants du corps diplomatique, des experts régionaux et bien d’autres personnalités. Le rapport s’articule autour des différents types de drogues qui touchent à la santé et à la sécurité publique. Il met en lumière l’augmentation de la consommation de la drogue dans le monde et formule des recommandations à l’échelle nationale, régionale et internationale afin d’inverser cette tangence préoccupante.
À la lumière des différentes interventions notamment des présentations faites par des experts onusiens sur les analyses des tendances des marchés des drogues, le constat est aussi alarmant qu’interpellateur. Et pour cause, le rapport dresse un bilan. 64 millions de personnes développent des troubles liés à l’usage des stupéfiants dont 8% seulement ont accès au traitement. Il ressort du document que 14 millions de personnes utilisent les drogues injectables dont la moitié sont explosés au risque de maladies graves telles que l’hépatite B et C, le VIH, etc.
Concernant le Mali, en plus d’y être désormais cultivé, le cannabis est la drogue la plus consommée selon le rapport. En outre, le Mali fait partie des pays où l’usage non médical du tramadol constitue la plus grande cause de consultations pour troubles liés à la consommation de stupéfiants, souligne le document. Hors de l’Afrique, la cocaïne est plus sollicitée en Amérique du Nord et en Europe qui sont les deux plus grandes zones de consommation dans le monde. Aussi, le doucement pointe du doigt l’Afrique du Nord qui est la plaque tournante du cannabis et du Hachisch. Le rapport a formulé une panoplie de recommandations. Il s’agit, entre autres, de cibler les réseaux de trafic, de renforcer les capacités des structures de répression, d’accroître les capacités régionales d’analyse sur les tendances, de dégager une approche équilibrée entre santé publique, sécurité et développement, etc.
Le secrétaire général du ministère de la Sécurité et de Protection civile a salué les résultats enregistrés par les services nationaux de répression ces dernières années. Selon Oumar Sogoba, ces résultats témoignent d’une vigilance accrue de nos forces de sécurité en particulier l’Office central des stupéfiants (OCS). Parmi les initiatives marquantes cette structure, il a salué l’opération « Furajugukèlè », conduite du 18 au 27 février dernier à l’échelle nationale, qui a permis la saisie de plus de 37 tonnes de produits pharmaceutiques contrefaits et le démantèlement de plusieurs champs de cannabis. Toutefois, selon Oumar Sogoba, ce succès montre également que le combat est loin d’être terminé, car derrière chaque tonne saisie, se cache un réseau de criminels puissants, des vies détruites, des familles brisées. C’est pourquoi, il a exprimé la volonté du gouvernement de renforcer la coopération entre les services de l’État, les partenaires internationaux, la société civile et les communautés locales.
Le directeur de l’OCS, pour sa part, a rappelé que le combat contre le fléau mondial de la drogue est une responsabilité partagée. Occasion pour le colonel-major Fousseyni Keita de souligner que le Mali s’est doté depuis 2023 d’une stratégie nationale de lutte contre les drogues et les conduites addictives, basée sur une approche équilibrée et intégrée, autour de quatre axes majeurs notamment, la réduction de l’offre, la réduction de la demande, le renforcement du cadre institutionnel et législatif, etc.Ambassadeur du Japon au Mali, Yukuo Murata dira que ce rapport mondial tombe dans un contexte régional de crise marqué par l’intensification des flux de drogues au Sahel qui est devenu une zone critique au développement du trafic de différents types de stupéfiants.
Mais aussi d’activités terroristes et de conflits armés créant ainsi une situation d’insécurité qui menace la paix et le développement économique, social et culturel. Le diplomate japonais a rappelé quelques actions majeures menées par son pays dans la lutte contre les drogues et la criminalité transnationale. Avant de féliciter le gouvernement du Mali pour les quantités importantes de drogues saisies. Le Représentant régional de l’ONUDC pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Amado Philipp de Andrés a indiqué que le choix du Mali pour abriter ce lancement de rapport 2025 reflète l’importance stratégique du pays qui est au cœur des dynamiques régionales de trafic. Mais aussi, la reconnaissance des efforts considérables que les autorités maliennes ont déployés pour mieux comprendre, prévenir et combattre ce phénomène.
Aboubacar TRAORE
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