
L’implication des populations est une condition sine qua none pour garantir la pertinence et la qualité des rapports de l’institution, selon son président, Yacouba Katilé (micro)
À partir d’hier, des délégations du Cesec sillonneront les 19 régions administratives et les communes du District afin de recueillir les attentes, les besoins et les difficultés des citoyens. L’oreille sera tendue vers nos compatriotes établis à l’extérieur. Des missions du Cesec vont se rendre dans certains pays où le Mali dispose d’une importante communauté pour recueillir leurs préoccupations et leurs aspirations.
Pour le président du Cesec, cette initiative s’inscrit dans le cadre des missions consultatives du Conseil économique, social, environnemental et culturel et revêt une importance capitale, car elle permet de donner la parole aux citoyens, aux acteurs économiques et sociaux dans le but d’identifier avec précision leurs préoccupations et aspirations. La démarche est participative et reste une pierre angulaire dans l’élaboration des politiques publiques adaptées aux réalités du terrain.
Après Bougouni, Dioïla et Sikasso en 2024, pour l’année en cours, c’est le District de Bamako qui a le privilège d’être écouté et l’opportunité de faire savoir au Cesec ses préoccupations et ses aspirations. Ce choix, dira le Président Katilé se justifie par le fait que Bamako, en tant que capitale économique et administrative du Mali, concentre une diversité de défis sociaux, économiques et environnementaux. Mais aussi, des dynamiques d’innovation et d’engagement citoyen qui doivent être prises en compte dans la construction d’un avenir prospère et inclusif.
Toute initiative de développement efficace devant reposer sur la concertation et la mobilisation de toutes les forces vives de la nation, l’occasion a été saisie par le président du Cesec pour le rappeler à toutes les organisations de la société civile, aux services techniques de l’État et aux collectivités territoriales. Pour lui, leur implication est une condition sine qua non pour garantir la pertinence et la qualité des rapports que son institution produira.
«Ces documents ne sont pas de simples études, mais bien des outils stratégiques qui inspireront les décisions du gouvernement dans la planification et la mise en œuvre des politiques publiques», a argué Yacouba Katilé.
À la suite du président du Cesec, le maire de la Commune III a qualifié cette institution de la République de «proche et soucieuse des aspirations de la population qui joue un rôle majeur dans le cadre du développement du pays». Mme Djiré Mariam Diallo a qualifié la démarche de la mission de collecte des besoins et attentes de la population du Conseil de «pédagogique».
Mariétou KOITE
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