Ramadan : Ce qu’il faut faire pour préserver la santé

Pendant le mois de Ramadan, le fidèle musulman observe le jeûne pendant la journée, du lever au coucher du soleil. Pour être sûr de se sentir au mieux de sa forme tout en se privant de manger et de boire, il est important de faire attention à ce que l'on consomme avant et après le jeûne.

Publié lundi 03 mars 2025 à 08:23
Ramadan : Ce qu’il faut faire pour préserver la santé

Dr Traoré Djibril



Le nutritionniste, Dr Djibril Traoré, explique que les bienfaits du jeûne sont énormes sur la santé parce qu’il peut fortement améliorer notre santé et permettre de diminuer le poids corporel. Sa pratique, souligne le nutritionniste, renforce non seulement notre système immunitaire, mais réduit aussi les maladies inflammatoires. Et d’ajouter que le jeûne retarderait aussi le vieillissement cellulaire et contribue à prolonger la durée de vie, améliorer le fonctionnement des processus métaboliques, protéger les fonctions cognitives, améliorer les performances physiques et protéger contre les maladies cardiovasculaires.

 Selon le spécialiste, la pratique du jeûne ne présente aucun danger pour les personnes en bonne santé, mais il peut être préjudiciable aux personnes ayant des ennuis de santé. Le jeûne affectant le taux de sucre dans le sang, il est particulièrement risqué pour les diabétiques. C'est pourquoi, il est important pour les musulmans ayant un problème de santé de  se faire consulter avant le début du ramadan.

 Le jeûne peut constituer un risque pour la santé de ces personnes. Il s’agit des personnes âgées, grabataires, des enfants non pubères, les femmes enceintes ou allaitantes. Il est aussi contre-indiqué dans certains cas comme la déshydratation, les infections sévères, l’anémie sévère, l’insuffisance rénale. Mais aussi dans le cas des interventions chirurgicales, d’insuffisance cardiaque sévère et toutes situations de risque évaluées par le médecin.

Lorsque le jeûne est pratiqué en période de forte chaleur, il peut y avoir des conséquences. En général la chaleur affecte la capacité du corps de régler sa température. Elle peut provoquer une déshydratation, une hypoglycémie ou une hyperglycémie, un amaigrissement (ou prise de poids selon les habitudes alimentaires), des troubles du sommeil, une inversion du rythme jour-nuit avec des conséquences possibles sur la vigilance et l’endurance.

Mais aussi des complications et la décompensation des maladies chroniques.  Pour éviter ces conséquences et pratiquer aisément son jeûne, le nutritionniste recommande de boire régulièrement de l’eau sans attendre d’avoir soif après la rupture. «Lorsque vous rompez le jeûne, vous devez vous réhydrater et faire le plein d'énergie» conseille-t-il. La meilleure manière de rompre, c’est aussi de manger des dattes avec de l'eau ou du lait.  Ce qui est idéal pour apporter du sucre naturel, des nutriments et du liquide.

Dr Traoré insiste surtout sur le fait de manger en quantité suffisante tout en associant des fruits et légumes.  Il souligne de préférence une soupe qui fournit des liquides et de l'énergie. Prendre soin de soi pendant le ramadan ne se limite pas à l'alimentation et à l'hydratation.

Le sommeil joue un rôle essentiel dans la santé et est particulièrement important pendant le Ramadan, car le rythme de sommeil est perturbé par le fait qu’il faut se réveiller pour manger avant l’aube.

L’idéal est de respecter un horaire de sommeil cohérent tout au long du mois et d'éviter l'utilisation d'écrans une heure avant le coucher afin de bénéficier d'un sommeil plus réparateur.  Dr Traoré recommande aussi d’éviter de sortir aux heures les plus chaudes et les efforts physiques.  Il préconise de passer plusieurs heures par jour dans un lieu frais , de  maintenir les logements frais (fermer fenêtres et volets la journée, les ouvrir le soir et la nuit s’il fait plus frais) et prévoir le matériel nécessaire pour contrer la chaleur (climatiseur, humidificateur, ventilateur etc.).

Fatoumata NAPHO

Lire aussi : Commémoration de l'an II de la reprise de Kidal: Le CDM lance la révolution progressiste populaire malienne

Dans le cadre de la commémoration du deuxième anniversaire de la reprise de Kidal par les Forces armées maliennes (FAMa), le Collectif pour la défense des militaires (CDM) a tenu un grand meeting, ce vendredi 14 novembre au stade Mamadou Konaté à N’Tomikoribougou, en Commune III du District .

Lire aussi : Mali: La CDTM s'engage à renforcer ses structures

Les militants de la Centrale démocratique des travailleurs du Mali (CDTM) sont réunis depuis ce vendredi 14 novembre 2025 au Mémorial Modibo Keïta dans le cadre des travaux du 2è Congrès ordinaire de cette centrale syndicale..

Lire aussi : BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enf.

Lire aussi : Forum des médias du Sud global à Johannesburg : Xinhua et l’Union africaine ouvrent le débat sur la gouvernance mondiale

L’événement a réuni 200 participants représentant 161 organisations de médias, d’entreprises, de think tanks et de centres d’études stratégiques, venus de 41 pays africains et de Chine.

Lire aussi : Cercle de Takalote : Le Gouverneur de la Région de Kidal en visite à Koniba

Le Général de division Elhadji Gamou, gouverneur de la Région de Kidal, a effectué, le vendredi 7 novembre 2025, une visite de terrain à Koniba, dans le Cercle de Takalote. Cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement du dialogue avec les populations et du suivi des actions de dévelo.

Lire aussi : Général El Hadj Gamou : Pilier de l’unité et de la stabilité à Kidal

Dans un ouvrage de 65 pages, publié en octobre 2025 et dédié au Général Elhadji Gamou, gouverneur de Kidal depuis novembre 2023, Dr Ahmadou Touré, docteur en sciences politiques et expert en gouvernance, médiation et sécurité, met en lumière l’unité nationale, la stabilité, la réconci.

Les articles de l'auteur

BNDA : Un geste pour faire battre le cœur des enfants souffrant de malformations cardiaques

La Banque nationale de développement agricole (BNDA) vient de remettre un chèque de 15 millions de Fcfa à l’hôpital mère-enfant, «Le Luxembourg», pour la prise en charge des enfants souffrant de malformations cardiaques. Cette somme est destinée à la prise en charge chirurgicale de 5 enfants..

Par Fatoumata NAPHO


Publié vendredi 14 novembre 2025 à 14:49

Stress : Personne n’est hors d’atteinte

Le stress est une réponse physiologique de l’organisme face à une situation de menace ou de pression. Donc on ne peut l’éviter comme le souligne si bien le psychologue, Emmanuel Kamaté qui le définit comme une réaction naturelle de l’organisme..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 10 novembre 2025 à 08:28

Post-partum ou suites de couches : La consultation post-natale est vitale

Le post partum ou suites de couche désignent la même période qui suit l’accouchement. Le gynécologue obstétricien, Dr Daouda Camara, explique que c’est la 3è partie de l’obstétrique. Il s’agit d’une période qui va de l’accouchement jusqu’au retour des couches (première menstruation normale). Il explique que c’est une période qui s’étend de 6 à 8 semaines. C’est ce qu’on appelle selon l’expression consacrée (la quarantaine)..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 27 octobre 2025 à 09:23

Crise de carburant : Des hôpitaux de Bamako à l’abri

Dotés d’installations solaires dans le cadre des œuvres sociales du Président de la Transition, beaucoup d’établissements de soins de la capitale ne ressentent pas la crise de carburant à laquelle notre pays est confronté depuis un temps. Nous avons fait le tour de la ville pour faire le constat.

Par Fatoumata NAPHO


Publié jeudi 23 octobre 2025 à 13:01

Malformation ano-rectale : Une pathologie congénitale chez l’enfant

La malformation ano-rectale serait assez répandue même si on trouve qu’elle est sous diagnostiquée. En tout cas, certains spécialistes pensent qu’elle représente un réel problème de santé publique. Dr Mohamed Kassoum Djiré, chirurgien pédiatre au Centre hospitalier–universitaire (CHU) Gabriel Touré explique que c’est une maladie congénitale chez l’enfant, autrement dit il nait avec..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 20 octobre 2025 à 13:01

Santé publique : Pour la promotion d’un développement durable

Le 2è congrès de la Société malienne de santé publique (Somasap) se tient, depuis hier à l’École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye. Cette rencontre scientifique d’envergure nationale et internationale a réuni experts, enseignants, chercheurs, praticiens et décideurs autour des enjeux majeurs de santé publique dans la sous-région sur le thème : «La santé publique au service du développement publique»..

Par Fatoumata NAPHO


Publié mercredi 15 octobre 2025 à 07:49

Hernie : Lorsqu’un organe quitte sa place normale

Lorsque l’enfant tousse ou est constipé cela peut entrainer une augmentation de la pression intra-abdominale c’est ce qui va pousser une grande partie de l’intestin dans la hernie et se bloquer. Dr Diakaridia Traoré, chirurgien pédiatre à l’hôpital mère-enfant ou le Luxembourg, explique qu’on parle d’hernie lorsqu’une partie d’un organe ou un organe entier quitte son milieu anatomique et se retrouve dans une poche..

Par Fatoumata NAPHO


Publié lundi 13 octobre 2025 à 12:23

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner