La réunion a aussi examiné et adopté le compte rendu de la précédente session
Les travaux ont été présidés par le représentant du ministre de l’Agriculture, Amadou Cheick Traoré, en présence du coordonnateur national du PRSA-Mali, Sadio Cissé. Cette session était essentiellement consacrée à l’examen et à l’adoption du compte rendu de la précédente session, de l’état d’exécution des recommandations pour la même session. Les membres du comité ont aussi adopté le rapport de progrès 2024 du PRSA-Mali et le Plan de travail et Budget annuel (PTBA) pour l’année 2025.
Le représentant du ministre de l’Agriculture a mis en exergue les résultats significatifs enregistrés par le PRSA-Mali. Parmi ces réalisations, Amadou Cheick Traoré a énuméré le renforcement des capacités de structures telles que Mali-Météo, l’Office de la protection des végétaux (OPV), l’Institut d’économie rurale (IER/CNS-Riz), le Système d’alerte précoce (SAP) et l’Agence pour l’aménagement des terres et fourniture d’eau d’irrigation (ATI).
Cela à travers l’octroi d’équipements techniques, de moyens roulants, d’équipements informatiques, ainsi que la formation du personnel. Il s’agit également de l’acquisition et la distribution gratuite de 15.000 tonnes d’engrais chimiques, de plus de 3.405 tonnes de semences agricoles (riz, maïs, oignon/échalote) et 8.564 tonnes d’engrais organiques, de l’acquisition de 235 kits d’équipements agricoles, dont 127 destinés à la culture du riz, composés chacun d'un motoculteur, d'une charrue, d’une herse et d’une remorque et de 108 kits pour le maïs. «Ainsi, en 3 ans de mise en œuvre, le PRSA-Mali a bénéficié au total à 520.513 exploitants/exploitantes agricoles dont 25% sont des femmes. Les engrais et les semences distribués ont permis de couvrir 261.652 hectares de terres cultivés», a-t-il précisé.
Amadou Cheick Traoré a qualifié les résultats atteints de très encourageants. «Ce programme cadre parfaitement avec la vision de son département, en particulier la promotion des filières riz, maïs, oignon et échalote. Ces filières renforcent la résilience des populations tout en améliorant leurs revenus. Nous sommes très satisfaits des progrès réalisés et pensons que les objectifs seront largement atteints d'ici la fin du projet», a-t-il souligné. Avant de féliciter les acteurs impliqués dans l’atteinte de ces résultats et remercier les partenaires techniques et financiers, en particulier à l'Association internationale pour le développement (IDA).
Pour le représentant de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (Apcam), Baky Coulibaly, le PRSA-Mali doit poursuivre ses actions à travers l’acquisition de motoculteurs, la distribution d’engrais, l’organisation de formations, ainsi que le renforcement des capacités des acteurs du secteur agricole. Le PRSA-Mali, faut-il le rappeler, est le fruit d'une étroite collaboration entre le gouvernement et IDA. Son objectif est d'accroître la préparation contre l'insécurité alimentaire et d'améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans les pays participants au Programme. Celui-ci intervient dans 75 communes dans les Régions de Ségou, Koutiala et Sikasso.
Amadou GUEGUERE
Dans le cadre de la surveillance du territoire, ce 16 novembre 2025, les vecteurs aériens des Forces armées maliennes (FAMa) ont traité avec efficacité et succès un pick-up transportant des combattants armés, à 20 km à l’ouest de Djenné..
La ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé officiellement la rentrée solennelle de la formation professionnelle 2025-2026 dans la salle de réunion du gouvernorat de à Dioïla. P.
L’évènement a tenu toutes ses promesses et s’est imposé comme un rendez-vous stratégique réunissant officiels, industriels et experts militaires de divers horizons autour d’une vision de souveraineté et de sécurité partagée.
L’ambassade de l’État de Palestine au Mali a organisé le samedi 15 novembre, une réception au Mémorial Modibo Keita pour la commémoration du 37è anniversaire de sa déclaration d’indépendance..
«Tout commence par la cavité buccale», selon le Pr Ousseyni Diawara odontostomatoligiste au Centre hospitalo-universitaire centre national d’odontostomalogie (CHU-CNOS)..
Certains malades et autres usagers pointent du doigt les conditions d’accueil dans les établissements hospitaliers de la place. D’autres, à tort ou raison, évoquent une négligence coupable des praticiens hospitaliers.