
Sous un soleil de plomb, des milliers de Maliens se sont mobilisés pour soutenir les Forces de défense et de sécurité. Mais aussi pour exprimer leur profonde indignation face l'agression algérienne à travers la destruction d'un drone des FAMa en opérations contre les Groupes armés terroristes à Tinzawatène dans le Cercle d'Abeïbara dans la Région de Kidal, dans la nuit du 31 mars au 1er avril dernier.
De la Cour du CICB à l'intérieur de la salle Djeli Baba Sissoko il était difficile de se frayer un chemin malgré la forte chaleur. Les manifestants brandissaient des pancartes et des banderoles à l'effigie de la Confédération des États du Sahel(AES) et des Chefs d’État des trois pays membres.
Sur les banderoles l'on pouvait lire des messages évocateurs tels que : «Égalité et respect entre Nation», «Mali-Algérie, le passé comme le présent, la reconnaissance forge des alliances solides, à l'épreuve du temps et de l'adversité». Ou encore «la société civile appelle au respect de nos frontières», «la coopération oui, mais toujours dans le respect sans ingérence étrangère ».
Dans une déclaration lue par le président du CNJ, les manifestants ont exprimé leur profonde indignation et leur mécontentement face l'ingérence algérienne dans les affaires intérieures du Mali. «Nous exigeons que les autorités algériennes cessent immédiatement leur ingérence et qu'elles respectent les accords bilatéraux et internationaux », a déclaré le président CNJ.
A ce propos, il a indiqué que la recherche de la paix et la stabilité constitue la seule priorité des autorités de Transition. Sory Ibrahim Cissé a également appelé à l'ouverture d'une enquête internationale indépendante pour déterminer les responsabilités dans cette affaire. Avant d'inviter le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour éviter que de tels actes ne se reproduisent jamais.
La cérémonie a été marquée par la projection de films documentaire intitulé «Mali-Algérie, frère de sable et de silence». Il retrace les faits saillants de la coopération entre l'Algérie et le Mali, des années 1960 à nos jours dont le soutien mémorable apporté par le Mali à l'armée algérienne dans sa lutte pour l'indépendance.
Aboubacar TRAORE
Dans le cadre de sa visite de travail et d'amitié dans notre pays, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, a été reçu en audience, hier, par le Président de la Transition, le Général d'armée Assimi Goïta au palais de Koulouba. C'était en présence de son homologu.
En garde à vue depuis le 12 août dernier au Pôle économique et financier de Bamako, l’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a été placé sous mandat de dépôt hier par la chambre d’instruction de la Cour suprême. Il est poursuivi pour «atteinte aux biens publics», dans le doss.
En garde à vue depuis le 12 août dernier, l’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga a été placé sous mandat de dépôt ce mardi 19 août par la chambre civile d’instruction de la Cour suprême..
Ces chiffres ont été communiqués par le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes à l’issue de sa réunion tenue jeudi dernier. Le gouvernement invite les populations à renforcer la vigilance.
Militant, exilé politique, diplomate, président de parti politique, ministre, député, négociateur, le natif de Nioro du Sahel a marqué la scène politique nationale durant les cinquante dernières années.
À l’invitation de son homologue de la Fédération de Russie, le ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Général de corps d’armée Sadio Camara, en compagnie de ses frères du Burkina Faso et du Niger, effectue une visite de travail à Moscou, a-t-on appris d'un communiqué du .