Concrètement,
il s’agit de leur faire découvrir les perspectives et les solutions de
l’entrepreneuriat au Mali à travers le programme Holibreak dont la 1ère édition
a été lancée, samedi dernier. L’évènement était présidé par le représentant du
ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de
l’administration, Abdoul Kader Ky. C’était en présence du président de SOS
Technologie, Samba Togola.
Plusieurs thématiques ont été abordées lors de
cette 1ère édition, à savoir la qualité d’une formation adaptée, l’introduction
à des modèles d’entrepreneuriat innovant et la synergie de création d’emplois
durables.
«Le changement climatique, le genre et
l’emploi sont des problématiques majeures de ce siècle», a introduit Abdoul
Kader Ky. Et de souligner que les questions d’emploi poussent des milliers de
jeunes sur les routes du désespoir dans les fins fonds du désert et de la mer
au péril de leur vie. «Ce fléau, s’il n’est pas traité avec la plus haute
importance, videra nos contrées de leurs bras valides en réduisant ainsi à néant
tous les efforts de planification de développement» a-t-il fait savoir.
Le représentant
du ministre a, par ailleurs, assuré de la présence de l’État auprès de la
jeunesse pour les accompagner sans relâche. «Toute initiative réfléchie et
ayant un impact pour notre pays, avec une jeunesse qui prend son destin en
main, ne peut qu’être accompagnée. Je demande aux jeunes d’être audacieux et
d’avoir l’esprit d’entrepreneuriat», a déclaré Abdoul Kader Ky.
Le président de SOS Technologie a expliqué que
le programme Holibreak consiste à mettre en avant les limites de la formation
universitaire. «Notre idée, c’est de pouvoir échanger de façon inclusive
pour que chacun donne son avis pour offrir des formations nécessaires et adaptées
aux besoins des Maliens.
Nous allons aussi parler des types d’entrepreneuriat
qu’on n’utilise pas au Mali», a souligné Samba Togola. Selon lui, il faut
trouver des formations adaptées aux besoins pour diminuer le taux de chômage et
créer d’autres activités pouvant amener les jeunes à renforcer leurs compétences
pour être aptes sur le marché de l’emploi.
Pour mener à bien cette mission, SOS Technologie
a mis des processus en place. Il y a les symposiums qui consistent à demander à
des experts d’intervenir sur des thèmes spécifiques, la foire des bacheliers,
les Hackatons qui sont organisés avec l’ensemble des universités. S
’y ajoutent
les Olympiades (activités de renforcement de capacité et de recherche
scientifique), les camps d’employabilité et le Bootcamp. Samba Togola a expliqué
que par la suite, des jeunes seront amenés à créer «leurs propres emplois dans
le but d’avoir des entrepreneurs sur le marché qui peuvent conduire le produit
vers sa viabilisation».
SOS Technologie est une entreprise malienne spécialisée dans le métier du numérique. Son concept Holibreak fait appel à tous les intellectuels maliens ainsi qu’à toutes les entreprises pour une prise de conscience afin de mettre en évidence le rôle de tout un chacun dans la construction d’un Mali meilleur.
Fatoumata Mory SIDIBE
L’artisanat malien innove. Sa nouvelle création : les bijoux en argent trempés dans l’or, ont la côte au Mali et au-delà. Adaptés à toutes les occasions (cérémonies sociales ou soirées), ces articles sont prisés pour la qualité et le coût jugé dérisoire : 1.250 Fcfa en gros, contre.
C’est ce que pensent les acteurs de ces secteurs notamment ceux opérant dans la transformation de ces produits. L’approvisionnement correct des industries devant permettra de rendre l’huile alimentaire accessible aux populations à des prix abordables et en continu.
Une étude faite en 2016 par le Projet justice prévisionnelle et réconciliation (Juprec) démontre que 65% des jeunes Maliens expriment une attitude passive face à la corruption et 21% sont admiratifs du phénomène. Ce qui donne un cumul de 86% de nos jeunes compatriotes en besoin d’être sens.
Doté d’un budget d’environ 1,8 milliard de Fcfa, ce projet touchera 60.778 personnes, dont 35.902 déplacés internes, dans les Communes de Djénné, Fakala, Socoura, Sio, Ansongo et Ménaka dans les Régions de Mopti, Gao et Ménaka.
200 opérateurs économiques et structures opérationnelles venant du Burkina Faso, du Mali et du Niger partagent cet espace pendant trois jours.
«Assurance au Mali : carrière professionnelle et opportunités économiques». C’était le thème de la 13è édition du Ceo Talks que le Réseau de l’entreprise en Afrique de l’Ouest (Reao-Mali) a organisé, en collaboration avec ses partenaires, samedi dernier dans un hôtel de la place..