
La tendance est haussière pour certains produits et baissière pour d’autres
Mardi dernier vers 11 heures, le marché de «Wonida» jonchait d’ordures. Ce marché est un point d’approvisionnement clé pour la plupart des vendeurs de condiments de la capitale. Mariama Traoré, une vendeuse d’oignons, de pommes de terre et d’avocats, se trouvait juste à l’entrée du marché. Venant de se ravitailler en plusieurs sacs de pommes de terre, elle explique qu’elle attendait ces pommes de terre avec impatience. Elle précise qu’elle a commencé à venir au marché à ce jour, après la fête. Ayant acheté sep sacs de 50 kg, elle prévoit de les vendre à 500 Fcfa le kilogramme et s’est réjouie en disant que le prix avait un peu baissé, car la veille de la fête, elle le vendait à 600 Fcfa le kg.
Salimata Fané, vêtue d’une jupe pagne, est une habituée de ce marché qui vient s’y ravitailler chaque semaine. Elle lance qu’après la fête, la situation du céleri était devenue incroyable, pensant qu’elle s’améliorerait, mais se rendant compte qu’elle s’était aggravée. Il n y a pas un mois, 500 Fcfa de céleri pouvaient suffire pour sa semaine de cuisine.
Actuellement, cinq ou six fleurs coûtent 100 Fcfa et le tas qui était vendu à 250 Fcfa est maintenant cédé à 500 Fcfa. Minata Coulibaly, qui vend ces épices, souligne qu’avant la fête de Tabaski, le céleri avait commencé à être cher et que pendant la fête, cela s’était empiré. Elle déclare qu'actuellement, elle le vendait juste pour ne pas rester à la maison, sinon elles n’avaient plus assez de revenus.
Au marché Dibidani, le kilo de viande qui était vendu à 3.200 Fcfa est maintenant cédé à 3.500 Fcfa. Salif Diallo, vendeur dans ce marché depuis plus de 5 ans, a fourni cette information. Selon lui, après chaque fête, la viande est vendue cher. Elle était cédée à 3.000 Fcfa avant la fête du Ramadan et lors de la fête de Tabaski, elle est devenue encore plus chère. Il affirme que dans peu de temps, le prix redeviendra comme avant. Il précise qu’après la fête, il vendait le kilo de sa viande à 3.250 Fcfa, mais qu’il a commencé à perdre de l’argent, il a donc décidé à vendre à 3.500 Fcfa.
Au marché de Sirakoro Énergie Sugu, en Commune VI du District de Bamako, le constat est similaire. Une jeune femme, penchée devant une table où se trouvent des condiments, expliquait en disant que l’aubergine traditionnelle, le poivron et la tomate sont intouchables. «Ils ont doublé de prix comme par miracle. Récemment, on achetait le poivron de qualité à 25 Fcfa, mais maintenant on ne peut l’avoir qu’à partir de 50 Fcfa. À vrai dire, tout est cher», a-t-elle indiqué.
Derrière cette table se trouvait Aïssata Sow, selon qui, c’est le début de l’hivernage et pendant cette période, les condiments vont commencer à être chers, et cela n’a rien à voir avec la fête ; il faut que les gens commencent à s’y faire. Elle a souligné que cette situation ne les arrangeait pas, car quand les choses deviennent chères, les gens réduisent les quantités de condiments qu’ils ont l’habitude d’acheter.
Fatoumata Mory SIDIBE
Il s’agit de l’usine de transformation de lait «la Coopérative laitière Kaoural» à Diatoula et celle de fabrication d’aliment bétail «Walila Sarl» à Samaya. Toutes les deux sont importantes dans le dispositif d’approvisionnement de notre pays en lait et en aliments bétail.
Elles évoluent très souvent dans des activités génératrices de revenus pour maintenir la santé et surtout pour rester utiles à la société.
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