Il faut rappeler qu’il y a quelques jours, le parquet de la Commune IV a posté sur sa page Facebook un message de mise en garde des auteurs et complices de propagation de la haine via les réseaux sociaux. « Abstenez-vous de publier ou de partager sur vos murs des informations ou des pièces dont vous ne connaissez l’origine et l’authenticité.
Ne vous rendez pas complices de ceux qui conçoivent, distillent et entretiennent des fakenews dans un but de déstabilisation intérieure du pays. Des enquêtes judiciaires sont en cours pour identifier, interpeller et mettre hors d’état de nuire, les auteurs, co-auteurs et complices de ces pratiques subversives. N’en publiez pas sur votre mur pour ne pas orienter les enquêteurs sur vous à moins d’en faire partie. Ensemble, préservons la stabilité intérieure de notre pays», tel était le contenu de ce message.
Tout porte à croire que ces différentes arrestations sont liées à la diffusion des messages de haine ou de propagande sur les réseaux. Approché par nos soins, le procureur Idrissa Hamidou Touré a expliqué que conformément aux principes de la présomption d’innocence et du secret de la procédure, il n’est en mesure de révéler l’identité des personnes mises en cause. Toutefois, il a précisé que trois d’entre elles ont tenu «des propos relayés via les réseaux sociaux et tendant à s’en prendre physiquement à des compatriotes ne partageant pas leurs points de vue ou clivés comme opposés au régime de Transition en cours».
En outre, le magistrat dira qu’il est reproché à ces personnes d’avoir également proféré «des menaces». Selon lui, une quatrième personne concernée a fait «une publication haineuse et injurieuse sur sa page Facebook à la suite du décès de l’ancien président de la République Ibrahim Boubacar Keïta. «Il s’agit là de propos socialement et juridiquement inadmissibles auxquels il faut apporter une réponse pénale dissuasive», a soutenu le patron du parquet de la Commune IV.
Avant de confier qu’une cinquième personne est poursuivie pour «des propos tendant à stigmatiser des ressortissants d’une région malienne et à faire passer des compatriotes d’une confession religieuse comme marginalisés dans les nominations publiques alors qu’il n’en est rien». Pour le procureur Touré, de tels propos sont de nature à dresser les citoyens les uns contre les autres et à entamer «notre cohésion et notre unité nationale déjà fragilisées».
Le procureur Idrissa Hamidou Touré a tenu à dire que les cinq personnes poursuivies seront jugées courant avril 2022. Il a précisé que parmi les cinq personnes concernées, trois ont été placées sous mandat de dépôt.
Le magistrat a saisi l’occasion pour inviter ses compatriotes à apaiser la parole et à éviter les propos incitant à la violence, à la haine et à la discorde. «Faisons attention en cette période de grande vulnérabilité, de grande fragilité sociale, économique et politique. Les nerfs sont déjà mis à rude contribution, donc apaisons encore une fois la parole publique», a-t-il exhorté.
De sources concordantes nous ont confié que parmi les trois personnes incarcérées figurent les nommés Amadou Lamine Diallo dit Pape et l’ancien député de la Commune IV, Moussa Diarra, tous deux membres du Mouvement Yèrèwolo Debout sur les remparts.
Aboubacar TRAORE
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