
Le ministre Mamoudou Kassogué met l’accent sur les signes distinctifs sur les copies
Parmi eux, 100 postulants sont en compétition pour 20 postes au niveau de l’ordre administratif. Pour 96 places, 212 candidats ont concouru pour l’ordre judiciaire. «Connais-toi, toi-même, c’est la meilleure des connaissances», était le sujet de l’épreuve de culture générale. Pour un coefficient 2, les candidats disposaient de 3 heures pour commenter le sujet. Le ministre chargé de la Justice a invité les candidats à plus d’assiduité et d’éviter les cas de fraude.
Un déficit de personnel dans toutes les composantes de la justice et particulièrement au niveau des magistrats est constaté. Mamoudou Kassogué a fait savoir qu’actuellement 498 magistrats sont en activité pour une population estimée à 22 millions de Maliens. Ces ratios, selon le Garde des Sceaux, sont très faibles, car dans les normes internationales, on a besoin d’un magistrat pour 10.000 habitants.
Le Mali est à peu près à un magistrat pour 40.000 habitants, toute chose qui signifie que le déficit à combler est grand. Le Président de la Transition a manifesté une forte volonté politique pour que ce déficit soit comblé. C’est pourquoi, a révélé le ministre chargé de la Justice, depuis 2022, son département procède chaque année à un recrutement. Pour le déroulement du concours, le ministre Kassogué a souligné que la première phase s’est déroulée dans la plus grande transparence, les corrections ont été faites dans l’objectivité la plus totale.
S’agissant de cette phase 2, il dira qu’elle se poursuivra dans la même dynamique. «Nous ferons en sorte que les mêmes conditions de transparence qui ont entouré l’organisation de la 1ère phase se retrouvent au niveau de la seconde», a t-il rassuré. À travers cette compétition, «nous voulons récompenser le mérite, choisir les meilleurs pour qu’ils nous aident à transformer la justice au bénéfice de la population», a commenté le Garde des sceaux.
Partout où il est passé, le ministre chargé de la Justice a mis l’accent sur les signes distinctifs sur les copies qui sont considérés comme des fraudes permettant de disqualifier le candidat. Il a également demandé aux candidats de croire en eux et de compter sur leur propre capacité.
Le concours se passait dans la sérénité totale, des consignes ont été données quant aux effets personnels notamment les téléphones et montres connectés. Les candidats n’ont pas accès à la salle s’ils ont ces objets.
Aussi, un dispositif de sécurité à l’entrée de la salle était en place ou un détecteur de métaux contrôle tous les candidats avant qu’ils n’accèdent à la salle. La surveillance a été renforcée. Ainsi pour une salle de 50 places, 5 à 6 surveillants sont affectés a indiqué le directeur national de l’administration judiciaire, Djibrilla A. Maïga.
Mariétou KOITE
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