La
plupart des ministres de l’ancienne équipe ont été reconduits mais on note
quand même l’arrivée de sept nouvelles têtes. Il s’agit de Bakary Traoré
(ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les
Institutions) qui remplace Ibrahim Ikassa Maïga, un proche de l’ancien Premier
ministre Choguel Kokalla Maïga, de Mamani Nassiré, précédemment conseiller
technique au ministère de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation qui hérite du ministère délégué auprès du Premier ministre
chargé des Réformes politiques et institutionnelles (il remplace Mme Fatoumata
Sékou Dicko), de Boubacar Diané dit Mao qui prend le département de l’Énergie
et de l’Eau à la place de Mme Bintou Camara (les deux nouveaux ministres ont en
commun d’avoir servi à la Présidence de la République avant d’entrer dans le
gouvernement), Oumou Sall Seck qui prend en main le ministère de
l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, en
remplacement de Mme Bagayoko Aminata Traoré, Mme Diarra Djénéba Sanogo qui se
voit confier le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la
Famille, un département qui était dirigé par Mme Coulibaly Mariam Maïga, Mme
Doumbia Mariam Tangara qui prend le ministère de l’Environnement, de
l’Assainissement et du Développement durable, à la place d Mamadou Samaké. Selon
nos informations les deux personnalités sont présentement à Bakou en
Azerbaïdjan pour représenter le Mali à la COP 29.
Enfin, le ministre de
l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme est
remplacé par Mamou Daffé, un grand professionnel de ces domaines. L’une
des particularités du nouveau gouvernement est que le Général de division
Abdoulaye Maïga cumule à la fois les fonctions de Premier ministre et de
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. C’est un choix
qui pourrait s’avérer tactique pour les futures échéances électorales dans
lesquelles le ministère chargé de l’Administration joue un rôle important. Ce
n’est pas non plus anodin que le Général Maïga ait choisi un de ses conseiller
comme ministre délégué chargé des Réformes politiques et du Soutien au
processus électoral en la personne de
Mamani Nassiré. Les
orientations du chef de l’État pour la nouvelle équipe du Général de division
Abdoulaye Maïga seront certainement données lors du premier conseil des
ministres qui ne devrait pas tarder.
Madiba KEÏTA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.