
La
plupart des ministres de l’ancienne équipe ont été reconduits mais on note
quand même l’arrivée de sept nouvelles têtes. Il s’agit de Bakary Traoré
(ministre de la Refondation de l’État, chargé des Relations avec les
Institutions) qui remplace Ibrahim Ikassa Maïga, un proche de l’ancien Premier
ministre Choguel Kokalla Maïga, de Mamani Nassiré, précédemment conseiller
technique au ministère de l’Administration territoriale et de la
Décentralisation qui hérite du ministère délégué auprès du Premier ministre
chargé des Réformes politiques et institutionnelles (il remplace Mme Fatoumata
Sékou Dicko), de Boubacar Diané dit Mao qui prend le département de l’Énergie
et de l’Eau à la place de Mme Bintou Camara (les deux nouveaux ministres ont en
commun d’avoir servi à la Présidence de la République avant d’entrer dans le
gouvernement), Oumou Sall Seck qui prend en main le ministère de
l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, en
remplacement de Mme Bagayoko Aminata Traoré, Mme Diarra Djénéba Sanogo qui se
voit confier le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la
Famille, un département qui était dirigé par Mme Coulibaly Mariam Maïga, Mme
Doumbia Mariam Tangara qui prend le ministère de l’Environnement, de
l’Assainissement et du Développement durable, à la place d Mamadou Samaké. Selon
nos informations les deux personnalités sont présentement à Bakou en
Azerbaïdjan pour représenter le Mali à la COP 29.
Enfin, le ministre de
l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme est
remplacé par Mamou Daffé, un grand professionnel de ces domaines. L’une
des particularités du nouveau gouvernement est que le Général de division
Abdoulaye Maïga cumule à la fois les fonctions de Premier ministre et de
ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. C’est un choix
qui pourrait s’avérer tactique pour les futures échéances électorales dans
lesquelles le ministère chargé de l’Administration joue un rôle important. Ce
n’est pas non plus anodin que le Général Maïga ait choisi un de ses conseiller
comme ministre délégué chargé des Réformes politiques et du Soutien au
processus électoral en la personne de
Mamani Nassiré. Les
orientations du chef de l’État pour la nouvelle équipe du Général de division
Abdoulaye Maïga seront certainement données lors du premier conseil des
ministres qui ne devrait pas tarder.
Madiba KEÏTA
Ce financement est destiné à faire face à la situation d’urgence : chocs climatiques, insécurité alimentaire, déplacements liés aux conflits armés.
La relecture de la Charte des partis politiques ravise aujourd’hui les débats politiques dans notre pays. Le Mali compte actuellement près de 300 partis politiques et lors des Assises nationales de la refondation (ANR) tenues en décembre 2022, la réduction de leur nombre fait partie des recom.
Faut-il dissoudre les partis politiques ? C’est par cette question que Me Cheick Oumar Konaré, avocat au barreau malien et ancien journaliste, verse son analyse sur le débat concernant la réduction du nombre des partis politiques dans le cadre de la relecture de la Charte des partis politiques .
Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a, dans un communiqué rendu public hier, annoncé que le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES regrette la destruction d’un drone des Formes armé.
En réaction, le gouvernement a convoqué l’ambassadeur algérien pour protester contre l’hostilité du régime algérien.
Cela fait près de 50 ans que le célèbre couple musicien non voyant Amadou et Mariage évolue ensemble sur la scène musicale. Le duo, formé à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, avait débuté sa carrière dans la capitale avant d’évoluer sur la scène internationale..