C'était dans la salle de conférence du département en présence du ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Ibrahim Fomba, du directeur de la DNSEP, Alou dit Boubou Diallo et des responsables de fédérations nationales sportives.
L’objectif de «Vision olympiade 2028» est de permettre au Mali de remporter des médailles olympiques. «La population malienne est majoritairement composée de jeunes, dotés d’une prédisposition naturelle à la pratique sportive. La potentialité sportive n’est plus à démontrer car le Mali regorge de jeunes talents, qui, dès leur jeune âge dans la pratique sportive, démontrent de grandes aptitudes de performance à travers le monde. Nonobstant, leurs nombreuses participations aux Jeux olympiques et généralement sans minima, les Maliens sont toujours rentrés bredouilles, sans médailles», a expliqué d'entrée Alou dit Boubou Diallo.
Il a également précisé que de 1964 (la première participation du Mali) à nos jours, la meilleure performance de notre pays aux Jeux olympiques reste celle datant de 2004, où l’équipe nationale de football a atteint les quarts de finale. «Naturellement, le constat est que les athlètes maliens ne bénéficiant pas de la préparation requise et partent à cette compétition sans minima obtenu à l’issue des compétitions qualificatives. Plutôt ce sont des places d’universalité qui leur sont accordées». Et de poursuivre : «Aujourd’hui, avec l’avènement de la nouvelle Constitution, qui prône le «Mali Kura», les ambitions sportives des autorités du pays sont plus grandes, parfois même plus que celles du public sportif malien».
Pour ce faire, les parties prenantes notamment la DNSEP, le Comité national olympique et sportif (CNOS-Mali) et les fédérations concernées sont appelés à se concerter afin de dégager une feuille de route pour la mise en œuvre de ce projet. Cette rencontre tripartite sera semestrielle, selon le directeur Alou dit Boubou Diallo. Il a aussi annoncé la mise en place d’un comité de pilotage qui «sera chargé d’élaborer le programme de préparation annuelle des athlètes et de fournir un rapport d’activités à mi-parcours».
En ce qui concerne le volet financier, la DNSEP sollicite l’accompagnement des sponsors pour soulager l’État dans la prise en charge de certaines dépenses.
Seibou Sambri KAMISSOKO
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