
Les débats ont permis de savoir que les principaux auteurs étaient les adjudants-chefs Moussa Traoré, Boubacar Coulibaly et le sergent Sékou Sacko. Dans sa réquisition, le ministère public est revenu sur les faits tels qu’ils s’étaient produits. Les débats selon lui, ont élucidé les faits. Le parquet a indiqué qu’excepté l’adjudant-chef Boubacar Coulibaly, tous les autres inculpés ont reconnu les actes à toutes les étapes de la procédure.
Le parquet a ensuite fait la part des choses dans la commission du forfait. Pour l’avocat général, l’adjudant-chef Moussa Traoré a violé les consignes militaires dans sa gestion du magasin ce qui lui a poussé à détourner les armes. Et que les nommés Sékou Sacko et Boubacar Coulibaly se sont rendus complices des faits de détournement des armes et recel. «Moussa est le cerveau. Les faits ont démontré qu’il a vendu à Moulaye Haïdara trois fusils mitraillettes (FM) avec la complicité de Sékou et de Boubacar», a fait savoir le parquet ajoutant que cela suffisait pour asseoir sa culpabilité.
Le défenseur des citoyens est allé jusqu’à dire que le magasinier distribuait les armes comme des petits-pains profitant de la légèreté de la hiérarchie. Mieux encore se référant à leur mode opératoire, le magistrat débout enchainera que le trio de militaires n’a pas détourné que des armes mais également des explosifs. Ces complices, a-t-il pensé, sont plus dangereux que lui, «ils démarchaient les clients moyennant une commission.
Mieux, ils choisissaient eux-mêmes les armes à vendre, d’où le fait que des paramilitaires se retrouvent mêlés dans cette affaire. Leur détournement a dépassé Kayes pour couvrir tout le Mali». Pour lui, ils sont tous coupables des faits de violation de consignes militaires, de détournement et complicité, de recel et de détention illégale d’armes de guerre. «Si l’armée a une plaie aujourd’hui, c’est que ce sont des militaires qui détournent nos armes pour les revendre à nos ennemis», a-t-il déclaré.
En fin de plaidoirie, il a requis au Tribunal d’être indulgent à l’endroit des paramilitaires, à condamner les commerçants à la peine exemplaire et les militaires auteurs au maximum de la peine conformément au code de justice militaire. Comme il fallait s’y attendre, la défense n’était pas de cet avis. Elle a, à l’unanimité, déploré la violation des droits des accusés tout en demandant l’annulation de la procédure. Par ailleurs, dans leurs plaidoiries, les conseils ont plus ou moins plaidé coupable en sollicitant la clémence du tribunal par de larges circonstances atténuantes. Le conseil de l’adjudant-chef Moussa Traoré a joué la stratégie des services rendus à la nation par son client avant de solliciter la clémence du tribunal. Les conseils de ces co-accusés sont allés dans le même sens excepté celui de l’adjudant-chef Boubacar Coulibaly qui a plaidé non coupable pour n’avoir possédé aucune arme encore moins la vendre.
Après délibération, le Tribunal a rendu son délibéré permettant ainsi de fixer les 17 prévenus cités dans le dossier sur leur sort. Le principal auteur, l’adjudant-chef Moussa Traoré a écopé de cinq ans d’emprisonnement ferme. Trois ans de prison ferme ont été requis pour les nommés Sékou Sacko et Boubacar Coulibaly. Leur client principal Moulaye Haïdara, ainsi que Abdoul Diallo et Hama Bah ont été condamnés à un an avec sursis. Deux des accusés dont l’adjudant Hady Sow et l’adjudant-chef Cheick Sidi Bengalmy ont été acquittés.
Le nommé Jahani Mohamed Maouloud qui était absent au procès, s’en est sorti avec une année de prison ferme avec un mandat d’arrêt à l’audience. Les accusés restants ont été condamnés à six mois d’emprisonnement avec sursis. Les prévenus doivent collectivement payer au titre de dommages et intérêts 7 millions de Fcfa comme dommages-intérêts à la Direction du Matériel, des Hydrocarbures et du Transport des Armées.
Tamba CAMARA
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