Les échanges ont été élargis aux membres du cabinet du ministre et à la délégation de l’émissaire de l’OIM composée, notamment de la directrice régionale de la même organisation pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Sylvia Lopez-Ekra. Après les échanges, Mossa Ag Attaher et son hôte se sont rendus à la Cité d’accueil et d’information des Maliens de l’extérieur, sise à la Cité Unicef de Niamakoro en Commune VI du District de Bamako. Sur place, les deux personnalités ont visité les locaux de la structure créée en 2018.
Au moment du passage des officiels, certains migrants de retour se faisaient enregistrer par des agents du centre, pendant que d’autres exprimaient leurs besoins de projets ou recevaient des sommes d’argent (52.000 Fcfa) comme frais de transports de la part de l’OIM. S’y ajoutent des chèques de 200.000 Fcfa comme argent de poche en provenance de la même organisation, des kits alimentaires et de famille. En plus, leurs projets seront financés à hauteur de 550.000 Fcfa, a confié un responsable de la structure.
Au terme de la visite des locaux de la Cité, le directeur de cabinet de la directrice générale de l’OIM a indiqué qu’il était venu dans notre pays pour remercier le gouvernement et le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur pour tout le travail qu’ils accomplissent pour soutenir nos compatriotes vivant dans la diaspora. Mais aussi ceux de retour afin de faciliter leur intégration. «Nous faisons également de cette visite notre première étape parce que le Mali assure la présidence de la Confédération des États du Sahel.
Il est donc très important d’avoir cette discussion avec le gouvernement pour voir comment nous pouvons créer davantage et collaborer ensemble dans le cadre de sa stratégie et de ses priorités», a déclaré Mohammed Abdiker, ajoutant qu’à travers cette visite, il a su l’ampleur des investissements que notre pays a faits pour soutenir ses citoyens de retour au bercail. Le ministre chargé des Maliens établis à l’Extérieur a dit tout l’honneur de notre pays d’être la première étape de cette mission de haut niveau de l’OIM. «Nous avons eu de très beaux retours de leur part sur ce que le Mali fait sur ces questions», s’est félicité Mossa Ag Attaher.
Bembablin DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.