
Le délai
d’exécution des travaux est prévu entre 18 et 24 mois
C’était en présence du Premier ministre, ministre de l’Administration
territoriale et de la Décentralisation, le Général de division Abdoulaye Maïga,
du président du Conseil national de Transition (CNT), le Général de corps
d’armée Malick Diaw, des membres du gouvernement dont le ministre de la Défense
et des Anciens combattants, le Général de corps d’armée Sadio Camara. L’on
notait également la présence des représentants des hiérarchies militaires des
pays de la Confédération AES.
C’est aux environs de 14
heures que le Chef suprême des armées est arrivé sur les lieux à bord du
véhicule de commandement. À sa descente, le Général d’armée Assimi Goïta fera
le salut au drapeau sous les notes de la fanfare de l’Armée, avant de passer en
revue la troupe. Le Président Goïta procédera, ensuite, à la pose de la
première pierre du mémorial, marquant ainsi le lancement officiel des travaux.
Ce joyau architectural qui
sortira de terre sur une superficie de plus de 10 hectares est composé d’un
monument (le mirador) dédié aux militaires tombés au champ d’honneur, de stèles
avec inscription de leurs noms, d’un bâtiment pour l’administration (direction)
et d’un musée des Armées. On y retrouvera également des ateliers pour le musée,
un restaurant, un poste de police, un jardin/parc avec un plan d’eau (espaces
verts, jets d’eau) et des aménagements divers : voies de circulations
intérieures, parkings, etc. Et ce n’est pas tout, il y aura la «tombe du soldat
inconnu».
Le délai d’exécution des travaux est prévu entre 18 et 24 mois, selon
l’architecte Alpha Diop. L’expert a précisé que les noms des militaires qui
seront retenus par la hiérarchie ne sont pas que ceux tombés récemment. D’après
lui, il s’agit de tous les militaires qui ont consenti le sacrifice ultime
depuis la naissance de l’Armée nationale.
Cette pose de la première
pierre intervient quelques jours seulement après la présentation de la maquette
du mémorial au Chef de l’État. Au cours de cette rencontre, le ministre de la
Défense et des Anciens combattants avait indiqué que par cette initiative,
notre pays rend hommage aux héros d’hier et d’aujourd’hui qui ont répondu à
l’appel du devoir, en donnant leur vie pour que le Mali demeure. D’après le
Général de corps d’armée Sadio Camara, leur courage, dévouement et sacrifice ne
doivent jamais être oubliés.
Pour lui, cette décision du Chef de l’État d’ériger un mémorial pour immortaliser les sacrifices des vaillants guerriers de l’histoire de notre pays est une contribution vitale pour la sauvegarde de notre mémoire. Mais aussi de notre dignité, conscience collective, souveraineté et honneur.
Revenant sur le choix du
lieu pour abriter ce complexe, le ministre chargé de la Défense a indiqué que
Kati est une ville garnison qui a vu tant de soldats s’engager et mourir pour
protéger notre liberté et souveraineté.
«Grâce à cet édifice qui deviendra
emblématique et tiendra une place de choix dans le cycle des célébrations qui
rythment la vie de la Nation, plus aucun Malien n’ignorera l’héritage des
vaillants guerriers qui ont fait de nous et de nos terroirs ce que nous sommes
aujourd’hui», a-t-il déclaré. Et de professer que l’édifice sera bientôt
reconnu comme un haut lieu du paysage culturel et touristique dans notre
pays.
Juste après la pose de la première pierre du mémorial, le Chef suprême des armées, le Général d’armée Assimi Goïta a mis le cap sur la polyclinique de Kati où il partagera un repas de corps avec les blessés de guerre.
Bembablin DOUMBIA
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