
Ce séminaire a regroupé des enseignants-chercheurs, des experts et analystes dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement
Pour cette session, la thématique retenue est : opérations de maintien de la paix et reconstruction de l’État post-conflit : Quel bilan pour les États africains ? Ce séminaire qui a regroupé des enseignants-chercheurs, des experts et analystes dans les domaines de la paix, de la sécurité et du développement, avait pour objectif de consolider les acquis de la formation en Masters en maintien de la paix et en reconstruction de l’État post-conflit.
Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, a présidé l’ouverture des travaux en présence de son collègue de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bouréma Kansaye et du directeur général de l’École, le Colonel Souleymane Sangaré.
Dans un contexte marqué par les rejets et la méfiance vis-à-vis des opérations de paix sur le continent, le directeur général de l’EMP-ABB a souligné qu’il est impératif de dresser un bilan objectif de ces missions. Le Colonel Souleymane Sangaré a affirmé que l’Afrique doit s’engager activement dans la consolidation de la paix et la reconstruction ou parfois la refondation des institutions. Cela, a-t-il poursuivi, passe par le renforcement de l’état de droit, la promotion de la bonne gouvernance et la réconciliation nationale.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique expliquera qu’aujourd’hui, le Mali fait face à des défis sans précédents. Pour Bouréma Kanssaye, les universités, écoles et centres de recherche ne peuvent plus se contenter d’être des lieux d’apprentissage déconnectés de la réalité. Leurs missions, a-t-il indiqué, est de former des esprits capables de comprendre et d’affronter de manière autonome, les défis majeurs de notre temps et les crises de notre époque. «C’est pourquoi, ce Master est bien plus qu’un simple programme scientifique, il est une réponse directe aux besoins urgents de notre pays et de notre continent», a commenté le ministre chargé de l’Enseignement supérieur.
Abordant la question de la paix, Bouréma Kansaye dira que pour qu’elle soit durable, il est nécessaire de donner aux futures générations, les compétences, la vision et l’engagement nécessaire pour la construire. Quant à la reconstruction de l’État post-conflit, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique soutient qu’elle suppose la mise en place d’institutions solides, une bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et la mise en place de mécanismes de maintien de la paix pour éviter de nouvelles situations conflictuelles.
Le ministre chargé de la Réconciliation a, pour sa part, rappelé que depuis plusieurs décennies, notre continent a été marqué par de nombreux conflits, dont les séquelles sont encore visibles aujourd’hui. Pour le Général de corps d’armée Ismaël Wagué, le Mali, comme plusieurs autres nations africaines, a bénéficié d’interventions de maintien de la paix visant à stabiliser le pays et à poser les bases d’un retour progressif à la paix et à la reconstruction nationale. Ces efforts, selon le ministre Ismaël Wagué, ont porté leurs fruits, mais ils ont aussi révélé des défis majeurs qu’il nous appartient d’évaluer avec lucidité et responsabilité. Le gouvernement du Mali reste pleinement engagé dans ce processus et place la réconciliation nationale au cœur de ses priorités, a-t-il dit.
Par ailleurs, le ministre chargé de la Réconciliation a révélé que son département dispose de deux programmes. Le premier est chargé des questions de reconstruction post-conflit, une intervention directe aux bénéfices des populations. Le second dénommé «Maliden Ko» est un programme qui intervient dans les zones récemment sécurisées. À travers ce programme appuyé par la Banque mondiale, un lien direct est créé avec les populations qui sont dans un environnement post-conflit pour identifier leurs besoins.
Mariétou KOITE
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