
Les récipiendaires ont exprimé leur satisfaction et leur attachement à la recherche scientifique
Ainsi, l’Université se renforce avec la promotion de 25 nouveaux enseignants-chercheurs au grade d’enseignant de rang A.
La
cérémonie officielle s’est déroulée sous la présidence du ministre de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Boureima Kansaye,
en présence du recteur par intérim de l’USJPB, Pr Paul Traoré, du doyen de la
Faculté de droit privé, Issaka Cissé. Y étaient aussi le Pr titulaire agrégé de
la Faculté de droit, Bacary Camara, et beaucoup d’autres têtes couronnées de
l’enseignement supérieur.
L’événement a été marqué par le port symbolique de
ces toges et un hommage appuyé à un des lauréats, Pr Moussa Sékou Traoré,
décédé le 19 septembre dernier. Le Pr Boureima Kansaye a exprimé sa satisfaction pour la promotion
de ces 25 enseignants qui permettra de donner un éclat particulier aux
activités pédagogiques des universités maliennes à travers leur accompagnement
dans la recherche, les travaux dirigés, l’encadrement des thèses. Ainsi que les
publications scientifiques dans le domaine de la recherche. Il dira que notre
pays est fortement engagé dans le développement de la recherche scientifique.
Au
nom du gouvernement, le ministre Kansaye a félicité les récipiendaires pour les
sacrifices consentis. «Ces nouveaux magistrats se sont distingués par leur
engagement et leur volonté de participer au rayonnement de l’université
malienne», a-t-il laissé entendre. Et le Pr Kansaye de rappeler que la remise
et le port de toge est un signe de sagesse. Selon lui, ce n’est pas un simple
boubou, mais une marque de responsabilité et d’engagement vis-à-vis de sa
patrie.
Conscient des difficultés que traverse la recherche, le ministre chargé de l’Enseignement supérieur a assuré que les autorités sont en train de travailler à aplanir davantage les difficultés de financement de la recherche scientifique.
Pour
le recteur de l’ USJPB par intérim, c’est un moment fort de la vie de
l’Université. Pr Paul Traoré a expliqué ce qu’est un enseignant de rang
magistral à l’université. “C’est un enseignant habilité par le statut des
enseignants-chercheurs à diriger des activités pédagogiques et de recherche que
les enseignants de rang non magistral ne doivent pas faire.
Cet événement
mérite d’être célébré avec éclat en ce sens que c’est la première fois pour
notre université qu’un nombre aussi significatif accède à la dignité
d’enseignants-chercheurs de cette catégorie de chercheurs par voie nationale
(la Commission nationale d’établissement des listes d’aptitudes (Cnela) et le
Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames)”. Il dira
que c’est le résultat de plusieurs années d’activités pédagogiques et
scientifiques. Cette promotion aura une incidence positive et permettra de
réduire le problème crucial de chercheurs. Il a
précisé que l’insuffisance de ces chercheurs avait impacté les
performances de son institution.
À
ses collègues, il dira que c’est le devoir qui crée le droit et non l’inverse
comme pour leur rappeler les nouvelles responsabilités qui leur incombent. Et
de conclure que l’enseignant de rang magistral constitue la locomotive et la
boussole d’une université.
Bacary Camara est revenu sur les responsabilités et le rôle de l’enseignant-chercheur de rang magistral. Auparavant, le doyen de la Faculté de droit privé, Pr Issaka Cissé, avait félicité et exhorté les récipiendaires à s’investir davantage pour le développement de la recherche scientifique.
Au nom des récipiendaires, Pr Aboubacrine
Agaïssa a exprimé leur satisfaction et leur attachement à la recherche
scientifique. Et de conclure que c’est une grande responsabilité d’assurer le
rang magistral au niveau de la faculté
Un moment pathétique a été le vibrant hommage rendu à feu Pr Moussa Sékou Traoré. Sa toge a été remise à son frère qui a témoigné de sa satisfaction pour la reconnaissance de son engagement en faveur de la recherche au niveau de la faculté. Il y a eu d’autres témoignages sur les qualités professionnelles et humaines du défunt.
Amadou SOW
La place de l’AES à Kalaban Coura sur la route de l’aéroport a accueilli, jeudi dernier, le lancement officiel de la caravane citoyenne du Bus de la révolution : une initiative portée par l’artiste nigérien Jhonel, en collaboration avec le ministère de l’Artisanat, de la Culture, de l.
Le ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, Mamou Daffé, a expliqué que son département a initié des actions de restauration de nos valeurs culturelles. Ce, à travers des espaces de dialogues citoyens, notamment “Denbe donbaw” où des personnali.
La symbolique de dénomination des voies, places et établissements publics du nom des grandes figures de notre pays a trouvé grâce aux yeux de nos compatriotes parce que c’est pour immortaliser ces figures historiques (héros et autres légendes)..
Dans le dynamisme de l’appropriation de l’hymne de la Confédération des États du Sahel (AES) après son lancement au Palais de Koulouba, la semaine passée par le Président de la Transition et Président en exercice de la Confédération, le Général d’armée Assimi Goïta, le Centre nat.
Placées sous le haut patronage du Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, les journées d’hommage consacrées à l’ex-icône du cinéma africain, Souleymane Cissé, se sont déroulées du 13 au 14 juin dernier à Bamako..
Ce régime qui couvre les assurés volontaires du monde de la culture offre aussi l’opportunité de souscrire à l’Assurance maladie obligatoire (AMO) pour une prise en charge du risque maladie. L’Assurance volontaire pour la culture (Avoc) est aussi un moyen de prendre en charge les angoisses.