Ces fraudes ont été mises au grand jour à la suite de l'examen des dossiers d'inscription de l'année universitaire 2020-2021 par une Commission ad hoc de vérification et de contrôle mise en place par l'Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako (ULSHB).
L'information a été rendue publique le mercredi 8 mars 2023 à un communiqué du recteur de l'ULSHB, Pr Idrissa Soïba Traoré, soulignant que la Commission a décelé de nombreux étudiants professionnels qui se sont inscrits en payant 5. 000 Fcfa au lieu de 50. 000 exigés par les textes.
Le recteur de l'ULSHB a expliqué que de nombreux étudiants passaient par ce système de fraude à l'inscription très sophistiqué depuis quelques années au niveau de la FLSL. Selon lui, ce travail est le résultat de la première phase de l'opération spéciale d'audit des effectifs d'étudiants de son université. Le Pr Idrissa Soïba Traoré a indiqué que les premiers éléments de l'enquête interne laissent indiquer une collusion entre certains membres de l'AEEM et des travailleurs du Service de la scolarité de la FLSL.
Le premier responsable de l'ULSHB a assuré que des sanctions réglementaires, à la hauteur de la faute commise, ont été immédiatement prises contre les agents impliqués. Le communiqué a fait savoir que l'enquête se poursuit à l'interne pour faire toute la lumière sur cette situation et rassembler les éléments nécessaires avant de transférer le dossier à la justice.
Quant aux étudiants concernés, ils ont été invités à venir s'inscrire de manière régulière. Toutefois, a tranché ladite université, la quittance du Trésor public sera désormais exigée sur chaque dossier (physique) en plus du bulletin de versement des droits comme preuve de l'inscription d'un étudiant délivré par le Service de la scolarité.
Ce faisant, a-t-il affirmé, 800 étudiants en situation de fraude au titre de 2020-2021 sur les 5 128 détectés ont pu être diligemment pris en charge dans le cadre d'une opération d'inscription exclusivement initiée à cet effet. Cette opération se poursuit jusqu'au 17 mars 2023.
Le recteur de l'ULSHB a annoncé que la deuxième phase de l'opération spéciale d'audit va concerner la Faculté des sciences humaines et des sciences de l'éducation (FSHSE).
Mohamed DIAWARA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.