
L’objectif principal est de renforcer la résilience des economies des pays membres
L’ouverture des travaux a été présidée par le ministre des Mines, Pr
Amadou Keïta, représentant son collègue de l’Économie et des Finances. C’était
en présence du Commissaire du département des politiques économiques et de la
fiscalité intérieure (DPE) de la Commission de l’Uemoa, Mahamadou Gado, des
experts des États membres de l’Union et représentants des institutions
régionales et sous régionales.
Le
projet de Fonds de stabilisation macroéconomique vise principalement à
renforcer la résilience des économies des pays de l’Uemoa et à contribuer à
l’amélioration des cadres macroéconomiques des États membres. Durant trois
jours, les participants ont examiné et validé le rapport final de l’étude de
faisabilité pour la création du Fonds de stabilisation soumis à leur
appréciation. Ce rapport est relatif aux avant-projets de textes juridiques
portant création du Fonds, notamment l’acte additionnel, les statuts et le
règlement intérieur.
«Les
experts des États membres et la Commission de l’Uemoa ont reconnu la nécessité
de disposer d’un mécanisme de soutien pérenne visant à renforcer la résilience
des économies face aux chocs et à améliorer la stabilité des cadres
macroéconomiques. Cela s’est traduit par l’adoption des termes de référence
pour la mise en place d’un FSM, lors de la réunion technique des Comité
nationaux de politique économique sur les dossiers de la surveillance
multilatérale, tenue du 27 septembre au 2 octobre 2021 à Abidjan», a expliqué
Mahamadou Gado.
C’est à la suite de cette réunion que la Commission de l’Uemoa
a d’une part, inscrit la mise en place du Fonds comme une action phare de son
cadre d’actions prioritaires sur la période 2021-2025 (CAP-2025), et d’autre
part, opté d’externaliser la réalisation de ce chantier avec l’appui du Cabinet
d’études connaissance et développement (C&D), qui accompagne le processus
depuis 2022, suite à un appel à concurrence. «Le Mali connaît aujourd’hui l’une
des périodes les plus importantes de son histoire.
En effet, depuis plus d’une
décennie, les groupes terroristes et leurs alliés endeuillent les populations
maliennes et mettent en mal les actions de développement dans certaines
localités du territoire national», a déploré le ministre des Mines.
Poursuivant, Pr Amadou Keïta rappellera que grâce au leadership du chef de
l’État, le colonel Assimi Goïta, notre pays a reconquis l’intégralité de son
territoire et les actions sont en cours pour permettre le retour définitif des
populations dans leurs localités respectives. Selon le chef du département,
cette dynamique est accompagnée de bonnes performances macroéconomiques.
Pour
preuve, le taux de croissance économique du Mali a continuellement progressé
passant de 3,1% en 2021 à 4,7% en 2023. Le taux d’inflation s’est situé en
dessous de 3% en 2023 contre 9,7% un an plus tôt. Quant au déficit budgétaire
global, il s’est considérablement réduit entre 2020 et 2023, se situant à 3,9%
en 2023. En outre, l’endettement a été maitrisé, le taux n’ayant progressé que
de 0,1 point de pourcentage au cours des trois dernières années. Et s’agissant
des perspectives, le ministre des Mines assure qu’elles sont favorables avec
une croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de 5,1% attendue en 2024,
le maintien du niveau du déficit budgétaire global de 2023 et un taux
d’endettement de 51,6%.
Quant à la position extérieure du pays, le représentant
du patron de l’hôtel des Finances a indiqué que le solde de la balance courante
a enregistré un déficit de 0,6% du PIB contre -3,0% en 2023, après -7,6% en
2022 et -7,9% en 2021. Le
ministre des Mines a saisi l’occasion pour féliciter la Commission de l’Uemoa
pour les efforts consentis en vue du renforcement de l’intégration entre nos
pays.
Babba COULIBALY
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