Cette rencontre visait à renforcer le rôle des jeunes dans le processus décisionnel en œuvrant pour l’adoption d’une loi qui leur garantira un quota de participation dans les Institutions politiques et publiques.
Pour le Préfet de San qui présidait la cérémonie d’ouverture, les jeunes représentent une force vive et un potentiel extraordinaire pour le développement de notre pays. Ils sont à l’avant-garde des changements sociaux, politiques et économiques. «Cependant, malgré leur poids démographique et leur contribution à la société, leur représentation dans les instances de décision politique reste largement insuffisante», a déploré Souleymane Tembely.
D’où l’organisation de cet atelier qui s'inscrit dans une dynamique de changement. «Ce quota, pour lequel vous militez, n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour permettre à la jeunesse de contribuer de manière substantielle à la construction d’un avenir meilleur», a-t-il soutenu.
Pour le représentant du COCPJF, ce quota n'est pas un simple chiffre, il est le symbole de la place que mérite la jeunesse dans la gouvernance de notre pays. «Nous réclamons ce quota parce que malgré notre talent, notre détermination, trop d'obstacles et de barrières nous empêchent d'accéder aux postes de décision.
Ce quota est essentiel pour ouvrir la porte à nos idées, à notre vision et à notre énergie pour le Mali», a déclaré Biné Telly. Sans ce cadre législatif, la jeunesse restera à la périphérie des décisions qui concernent leur propre avenir, a-t-il ajouté.
Créé en 2021, le COCPJF est un regroupement composé de plusieurs organisations de jeunesse et de femmes.
Bembablin DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.