
Présidée par le Président de la République du Niger, le Général d’armée Aboudourahamane Tiani, la rencontre a enregistré la participation de ses homologues du Mali, le Général d’armée Assimi Goïta et du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré. À l’ordre du jour de cette rencontre figurait, notamment l’adoption de l’acte portant transformation de l’ALG en Agence d’exécution des projets et programmes de développement de la Confédération AES.
La décision de cette transformation de l’ALG s’explique par de nouvelles orientations de l’AES, notamment le rejet de toute imposition, c’est-à-dire l’affirmation de la souveraineté de l’espace confédéral, a fait savoir le Président du Niger dans son discours d’ouverture. Pour le Général d’armée Aboudourahamane Tiani, par rapport à cette volonté d’affirmer la souveraineté de l’espace confédéral et à ce souci constant de répondre aux préoccupations des populations, la Confédération n’a d’autre choix que de mettre l’accent sur le développement endogène. «Nous ne devons plus passer notre temps avec la petite calebasse pour quémander le financement de nos organisations», a-t-il déclaré.
Créée le 3 décembre 1970, l’ALG a su entreprendre et réaliser des projets de coopération transfrontalière visant le développement local de la région du Liptako-Gourma, a souligné, de son côté, le Président de la Transition du Mali, par ailleurs Président de la Confédération AES. Cela, dans plusieurs domaines notamment l’agriculture, l’élevage, l’environnement, l’énergie, les télécommunications, les mines, les infrastructures routières et sociales de base. «Avec ses 55 ans d’existence, notre organisation commune s’est montrée résiliente et a produit des résultats tangibles», s’est félicité le Général d’armée Assimi Goïta.
Cependant, a-t-il nuancé, face aux mutations géopolitiques actuelles, tant mondiales que régionales, particulièrement au Sahel, l’ALG doit s’adapter aux nouveaux défis pour accomplir pleinement sa mission. Cette rencontre marquait un tournant décisif dans la vie de l’ALG. Et le Président Goïta en est conscient : «Avec la création de l’AES, puis l’avènement de la Confédération en juillet 2024, il est nécessaire de discuter de la forme que nous souhaitons donner à cet important outil d’intégration régionale à l’avenir.»
AUDIT PRÉALABLE- Pour sa part, le Président du Faso a invité à harmoniser les différentes politiques dans l’espace confédéral dans les différents domaines, notamment celui de l’agriculture et de l’élevage. À ce sujet, le Capitaine Ibrahim Traoré a précisé que c’est une filière importante pour l’autosuffisance dans les États membres de l’AES. «Nous jugeons que c’est un domaine où nous ne pouvons plus permettre à des partenaires d’intervenir comme ils veulent. Il faut que nous puissions harmoniser nos politiques pour pouvoir permettre à la future Agence d’exécution de se caler de façon aisée sur le sillon qu’on aurait tracé dans ces domaines», a-t-il insisté.
Au terme des travaux, un communiqué final a sanctionné la rencontre. Il ressort du document que les Chefs d’État de l’ALG ont passé en revue le contexte géopolitique de la sous-région ouest-africaine et examiné la situation sécuritaire dans les États du Liptako-Gourma. Ils se sont également félicités des actions que mènent individuellement et collectivement les États membres dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ayant notamment permis un retour progressif de l’administration et des personnes déplacées internes dans leurs localités. Ils ont salué les approches de développement intégré et de proximité développées par l’ALG depuis sa création.
Les Chefs d’État ont aussi décidé de capitaliser et valoriser les acquis de l’ALG au bénéfice de l’AES, en matière de développement. Sans oublier sa transformation en Agence d’exécution des projets et programmes de développement de la Confédération. «Pour ce faire, la nouvelle Agence d’exécution mettra en œuvre les projets et programmes, selon les orientations et sous la conduite du Conseil des ministres de la Confédération», précise le communiqué final.
Le document signale également que les Chefs d’État ont instruit les ministres en charge de l’ALG d’effectuer un audit préalable de l’institution et de prendre toutes les dispositions en vue de mettre en œuvre sa transformation avant le 31 décembre prochain.
Bembablin DOUMBIA
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