
La
Stratégie nationale d’atténuation de l’impact socioéconomique du retrait de la
Minusma et son plan d’actions 2024-2026 est désormais disponible. Il s’agit
d’un document de 52 pages abordant quatre axes stratégiques en fonction des
mesures urgentes à prendre et du souci de développement socioéconomique du
pays, se basant sur la mise en œuvre des politiques et programmes existants. Le
plan d’action de la Stratégie sera mis en œuvre sur une période de trois ans,
allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2026. Il coûtera plus de 809
milliards de Fcfa avec une participation financière de 70% de l’État.
La
ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle, Mme Bagayoko Aminata Traoré, a présidé, hier dans les locaux
du Conseil national du patronat du Mali (CNPM), l’ouverture de l’atelier de
partage de cette stratégie avec les différents départements ministériels.
Le
document, élaboré de façon inclusive et participative, se veut un outil
national pertinent, efficace et efficient, afin d’atténuer à tous les niveaux
l’impact du retrait de la Mission onusienne de notre pays. Ses axes portent sur
les mesures urgentes, le développement des compétences, la promotion de
l’emploi et l’esprit d’entrepreneuriat, l’appui aux entreprises et la
fourniture des services sociaux de base.
En termes de résultats, ces axes permettront entre autres d’atténuer la pression sur les anciens employés de la Minusma, d’assurer la promotion des ex-cadres de la Mission onusienne, de renforcer les capacités des jeunes femmes et de créer de nouveaux emplois en faveur des ex-employés.
à
ceux-ci, s’ajoutent la relance des activités des entreprises à l’arrêt, le
retour accru à l’école dans les localités ciblées ainsi que l’amélioration de
l’offre de santé dans les localités. La
stratégie fait également l’état des lieux des projets réalisés, en cours de
réalisation et non réalisés dans plusieurs secteurs. Il s’agit notamment du
secteur de l’emploi et de la formation professionnelle, de la santé, de
l’éducation ainsi que de l’eau et de l’assainissement.
Selon les données
fournies par la Minusma, les emplois des nationaux qui seront affectés par son
départ sont au nombre de 6.361 dont 3.390 emplois directs constitués de 1.116
fonctionnaires et de 2.274 vacataires ou contractuels travaillant à la Mission
onusienne et 2.971 emplois indirects dans les sociétés ayant des contrats de
prestation avec elle. Pour
la ministre de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation
professionnelle, ce nouveau document constitue une réponse aux inquiétudes et
appréhensions que nos citoyens des zones concernées peuvent ressentir dans le
cadre de la fourniture des services sociaux de base.
Mme Bagayoko Aminata
Traoré a souligné qu’il s’agit à travers cet atelier de partager cet important
document afin de non seulement se
l’approprier et d’autre part, de le diffuser dans nos secteurs
d’activités à l’effet de faciliter sa mise en œuvre. À cette occasion, elle a
remercié les consultants qui ont fait de ce document de travail un véritable
chantier de patriotisme.
Rappelons
que le gouvernement du Mali a, en toute souveraineté, demandé le 16 juin
dernier le retrait «sans délai» de la Minusma. Ainsi, le Conseil de sécurité,
réuni en sa 9.365è session le 30 juin 2023 a adopté la résolution 2690 mettant
fin à la mission à partir du 1er juillet dernier et a fixé le retrait effectif
au 31 décembre 2023.
Conscient des impacts que pourrait avoir cette décision sur les populations, les autorités ont pris un certain nombre de mesures parmi lesquelles l’élaboration d’une Stratégie nationale d’atténuation de l’impact socioéconomique du retrait de la Minusma dont l’élaboration a été confiée au département de l’Entreprenariat national, de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans le cadre des attributions du groupe thématique 3 mis en place pour ce processus de retrait.
Fadi CISSE
Répondant à la sollicitation du gouvernement, ces derniers s’engagent à mutualiser leurs moyens pour faire face à toute éventuelle pénurie de denrées de première nécessité dans ces localités. Pour y arriver, ils demandent aux autorités de sécuriser les axes routiers reliant les régio.
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