
Le Premier ministre Choguel Maïga a rappelé le positionnement de l’état vis-à-vis du secteur privé
Le
Premier ministre, Dr Choguel Kokalla Maïga, a présidé, vendredi dernier dans la
soirée, la rentrée annuelle du Réseau de l’entreprise en Afrique de l’Ouest
(Reao-Mali). L’événement a réuni dans un hôtel de la place, des membres du
gouvernement, la présidente du Reao-Mali, Dr Awa Diarra, son vice-président
Bakary Camara et plusieurs membres du Réseau.
La
rentrée annuelle du Reao-Mali participe de l’intérêt à créer entre les secteurs
public et privé, un cadre de dialogue et de partage d’expériences. Cela en vue
de faire des recommandations fortes et de qualité sur les questions économiques
en général et sur des sujets de gouvernance tels que la refondation de l’état.
Le thème de cette année, «De l’état régulateur à l’état marchand :
réalités et perspectives», a été
décortiqué par l’économiste Modibo Mao Macalou et l’ancien ministre Harouna
Niang.
Selon
ce dernier, l’État, en tant que régulateur, a pour rôle de mettre en place des
règles et des normes pour encadrer les activités économiques et sociales afin
de garantir le bon fonctionnement de la société et la protection des citoyens.
Cela implique la mise en place de politiques publiques, de réglementations et
de contrôles pour prévenir les abus, les inégalités et les dérives. «L’État
régulateur intervient notamment dans des domaines tels que la santé,
l’éducation, l’environnement, l’économie», a-t-il indiqué.
L’ancien
ministre a fait savoir qu’en tant que marchand, l’État peut également
intervenir sur le marché en tant qu’acteur économique, en produisant et en
vendant des biens et services. Cela peut se traduire par la création
d’entreprises publiques, la participation à des partenariats public-privé, ou
encore la privatisation de certaines activités économiques.
S’agissant
des perspectives, Harouna Niang a préconisé la consolidation de quelques
mesures et stratégies pour créer une bonne complémentarité entre les
investissements publics et la promotion des investissements privés locaux. Il
s’agit de développer une vision stratégique et des objectifs clairs pour
l’investissement public et privé. Cela en identifiant les secteurs
prioritaires, les besoins en infrastructures ainsi que les opportunités
d’investissement et les politiques de développement économique à mettre en
place. Pour sa part, l’économiste Modibo Mao Macalou a fait le point de
l’expérience accumulée par notre État et le secteur privé, de l’indépendance à
nos jours, en matière de développement socioéconomique. Il ressort de son
exposé que le rôle de l’État est évolutif.
«Le
Reao-Mali est une association professionnelle qui regroupe les chefs
d’entreprises pour la promotion de
l’entrepreneuriat dans un écosystème économique et financier sécurisé et
dynamique», a expliqué Dr Awa Diarra. Selon sa présidente, le réseau initie
plusieurs activités dont le Cea TALK qui a déjà dix éditions et le Webinaire
qui est à sa 8ème édition. Pour
le chef du gouvernement, la rentrée
annuelle du Reao-Mali est une occasion pour ses membres de définir les
différentes orientations et perspectives à travers des thématiques relatives au
contexte du moment.
Choguel Kokalla Maïga dira que le thème retenu
soulève et pose la problématique du positionnement de l’État vis-à-vis des
acteurs économiques et singulièrement du secteur privé. Outre le Dialogue
inter-Maliens entamé sous l’impulsion du chef de l’État, le colonel Assimi
Goïta, il est largement revenu sur la décision de suspension des activités des
partis politiques et des mouvements à caractère politique.
«La suspension des activités des partis politiques est une mesure palliative pour contrer ceux qui trament des stratégies pour retarder la stabilisation de notre pays après la reprise de la souveraineté sur l’ensemble de notre territoire. Donc, il nous faut renforcer la stabilisation de notre souveraineté avant de nous engager dans les élections», a justifié le Premier ministre.
Babba COULIBALY
À ce jour, la Compagnie commune de réassurance des États membres (CICA-RE) de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA) affiche un chiffre d’affaires de 136 milliards de Fcfa sur les comptes arrêtés au 31 décembre 2024, en croissance de 16 % et un résultat net positif .
Les séminaires Vie et Non vie 2025 de la Compagnie commune de réassurance des États membres (Cica-Re) de la Conférence interafricaine des marchés d'assurance (Cima) se tiennent depuis hier dans un hôtel de la capitale..
Sanlam Assurance Vie devient SanlamAllianz Mali Assurance Vie, une évolution stratégique qui marque une nouvelle ère pour le leader de l’assurance vie au Mali. Dans le cadre de son alignement stratégique sur une marque unique, SanlamAllianz Mali a organisé un diner VIP, vendredi dernier, dans.
Sanlam Mali devient SanlamAllianz Mali, dans la logique d’une stratégie de marque unifiée à l’échelle du continent. L’annonce de ce rebranding qui marque bien plus qu’un simple changement de nom, a été faite hier à la faveur d’une conférence de presse organisée dans un hôtel de .
Les acteurs et usagers du secteur ont été informés de cette possibilité, hier à la faveur d’un atelier d’une journée. Les conditions administratives et techniques leur ont été aussi communiquées.
Les projets routiers prennent forme, le chronogramme d’opérationnalisation de «Mali Airlines S.A» suit son cours normal, le trafic ferroviaire reprendra à la fin de la reconstruction du pont de Kassaro. Aussi, des discussions sont en cours pour le projet des Bus rapides de transport (BRT) et c.