
Le Comité intégration autoproduction au réseau électrique de la société Énergie du Mali (EDM-SA) a restitué, hier, ses travaux pour l’opérationnalisation de la vente des surplus d’énergie solaire photovoltaïque (SPV) produite par les auto-producteurs. C’était à la faveur d’un atelier organisé dans les locaux de l’ex-Centre régional de l’énergie solaire (CRES). L’ouverture des travaux a été présidée par le directeur national adjoint de l’Énergie, Adama Yoro Sidibé, en présence du directeur général de l’EDM.SA, Abdoulaye Djibril Diallo.
L’objectif de cet atelier d’une journée était d’informer les acteurs du domaine et les usagers de la possibilité d’injecter leur surplus d’énergie solaire photovoltaïque sur les réseaux de distribution de EDM-SA, et communiquer les conditions administratives et techniques d’injection des surplus. Il visait également à identifier les gros clients potentiels à travers les installateurs.
Il ressort d’une note d’information fournie à la presse que, pour des raisons de continuité de l’alimentation en électricité, certains clients de EDM-SA se sont dotés d’installations de production d’énergie solaire photovoltaïque. Ces installations d’autoproduction relèvent du régime de la propriété privée. Toute personne souhaitant alors exercer des activités d’autoproduction doit, au préalable, selon le niveau de puissance installée, soit faire une déclaration d’autoproduction, soit obtenir une autorisation d’autoproduction, délivrées par les autorités compétentes.
«L’auto-producteur peut ainsi, sous conditions, vendre ses excédents d’électricité à un permissionnaire ou à un concessionnaire de production, de transport ou de distribution sous réserve stricte que plus de 50% de l’électricité produite annuellement soit consommée pour ses besoins propres», précise la note. C’est ainsi que l’EDA-SA a mis en place le Comité chargé de mener des réflexions sur les possibilités de l’intégration autoproduction au réseau électrique et pour définir les règles et conditions de raccordement des clients auto-producteurs d’énergies renouvelables qui souhaitent se raccorder sur les réseaux (interconnecté et isolé) de son périmètre concédé.
Ledit Comité, en place depuis environ six mois, a procédé à des visites de sites pilotes de certains auto-producteurs d’énergie solaire photovoltaïque, des analyses de comportements desdites installations sur le réseau à travers l’utilisation d’analyseurs réseaux. Cela afin d’établir des critères d’injection des surplus d’énergie. Ces travaux ont aussi porté sur l’élaboration de documents de procédures, d’instructions de travail et la pose de compteurs de tests «bidirectionnels. Dans son intervention, le directeur général de EDM-SA a fait constaté qu’avec la crise énergétique actuelle, le sous-secteur a observé une augmentation des installations d’autoproduction de divers types, notamment le solaire photovoltaïque souvent accompagné de stockage.
«Malgré nos efforts pour anticiper, nous devons maintenant unir nos intelligences pour gérer la cohabitation des nouvelles installations avec les anciennes, selon les normes prescrites», a indiqué Abdoulaye Djibril Diallo. Et d’ajouter que l’objectif de ce deuxième atelier est de présenter des propositions, à savoir la réalisation d’une étude d’intégration reposant sur une analyse approfondie du réseau de distribution, la création d’un site web dédié à l’enregistrement et à l’identification des auto-producteurs, la mise en place d’une procédure de raccordement selon la référence PO 124-01.
Autres propositions présentées : la rédaction d’une instruction de travail, l’élaboration d’un logigramme de mise en œuvre et la définition d’un processus de tarification et de facturation (en cours). «L’équipe du Comité a travaillé sur des documents techniques et procédures qui permettent d’aller à l’opérationnalisation de l’injection du surplus d’énergies photovoltaïques sur les réseaux de EDM.SA», a félicité le directeur national adjoint de l’Énergie, Adama Yoro Sidibé. Pour lui, c’est un partenariat gagnant-gagnant entre l’Énergie du Mali et les auto-producteurs.
Babba COULIBALY
Les projets routiers prennent forme, le chronogramme d’opérationnalisation de «Mali Airlines S.A» suit son cours normal, le trafic ferroviaire reprendra à la fin de la reconstruction du pont de Kassaro. Aussi, des discussions sont en cours pour le projet des Bus rapides de transport (BRT) et c.
Sur instruction du Président de la Transition, le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Domaines, de l’Aménagement du territoire et de la Population est en quête permanente de solutions aux problèmes que rencontrent les Maliens dans le domaine foncier. Dans cette interview exclusive, .
La Confédération des États du Sahel (Confédération AES) suit allègrement son chemin au gré de l’évolution du temps et des changements géostratégiques..
La BCID-AES aura pour missions de mobiliser des ressources financières à grande échelle en vue de soutenir le développement des infrastructures essentielles telles que l’énergie, le transport, l’agriculture et les technologies. Les experts du Burkina Faso, du Mali et du Niger, en conclave .
En marge de leur rencontre à Bamako, les directeurs généraux des douanes de la Confédération des États du Sahel (Confédération AES) ont été reçus en audience, vendredi dernier à la Primature, par le Premier ministre, le Général de division Abdoulaye Maïga..
La réunion de Bamako abordera aussi les questions sécuritaires et celles relatives au régime du transit et d’interconnexion des systèmes informatiques douaniers et aux tarifs extérieurs communs et préférentiels dans l’espace AES.