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il y a seulement quelques mois, le 3P-Nieta se dit résolument engagé dans le
renouveau de la vie politique dans le «Mali Kura». «Oui, le 3P-Nieta sera ce
parti naissant du renouveau démocratique du Mali, tant par la volonté de ses
membres fondateurs qui sont prêts à l’animation politique, que par les idées
politiques, économiques, sociales et environnementales qu’ils défendront pour
se distinguer nettement dans les futurs débats électoraux pour s’implanter
davantage dans le paysage politique malien», a insisté son président.
Modibo
Soma Koné a, par ailleurs, souligné que le parti s’inscrit aux côtés de tous
les partis politiques engagés pour la cause du développement économique, social
et culturel ainsi que la préservation de la souveraineté politique, de la sécurité
et de l’intégrité territoriale de notre pays. C’est pourquoi, dira-t-il, le
3P-Nieta s’est fixé comme objectifs la lutte contre l’injustice et
l’affirmation de la souveraineté, la promotion et la défense du panafricanisme,
la reconnaissance du mérite et la lutte contre la corruption.
«L’atteinte de ces objectifs par les autorités maliennes présentes et futures permettra à notre pays de réussir un développement harmonieux et durable», a-t-il estimé. Modibo Soma Koné a également félicité les Forces armées maliennes (FAMa) et les autorités de la Transition pour leurs succès dans le recouvrement de l’entièreté du territoire national. Mais aussi pour leurs batailles de tous les jours pour l’instauration de la sécurité de nos populations et de leurs biens.
Bembablin DOUMBIA
La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.
À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.
Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..
Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..
Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .
Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.