L’objectif de ce Projet est d’identifier des pistes d’actions pour la consolidation de la paix et la cohésion sociale
Ces
phénomènes ont contribué à l’effritement du tissu social et au déplacement des
populations vers des localités plus sécurisées. Toute chose ayant plongé les
populations dans une situation de fragilité économique sans précédent. Dans le
souci de formuler des actions stratégiques concrètes pour le retour à la paix
et à la cohésion sociale, les autorités maliennes ont élaboré un «Plan
d’actions pour la stabilisation du Centre pour la période 2022-2024».
C’est en
vue de contribuer à sa mise en œuvre que l’Organisation pour la réflexion, la
formation et l’éducation à la démocratie et au développement (Orfed), la GIZ et
le Programme alimentaire mondial (Pam) ont initié le projet dénommé :
«Renforcer la cohésion sociale à travers le développement d’initiatives, de
concertation, de dialogue et de médiation entre les communautés».
Cette
contribution est envisagée à travers le Projet «Sahel résilience Strengthening»
(Sares-Mali). Il a été conçu par Orfed et financé par la GIZ pour une durée de
5 mois. Il sera mis en œuvre dans 10 communes des Régions de Mopti et
Bandiagara, à savoir : Fatoma, Borko, Bandiagara, Dandoli, Konna, Doucoumbo,
Sio, Soroly, Dourou, Lowol-Guéou.
L’objectif
de ce Projet est «d’identifier des pistes d’actions pour la consolidation de la
paix et la cohésion sociale dans les 10 communes partenaires dans les Régions
de Mopti et Bandiagara au centre du Mali, à partir d’une compréhension partagée
(par les acteurs locaux) des dynamiques de conflits et des besoins de paix». Il
s’inscrit en droite ligne du Plan stratégique national pour la stabilisation
des régions du Centre du Mali, notamment en son objectif spécifique n°1.2.2
ainsi libellé : «Renforcer la cohésion sociale à travers le développement
d’initiatives de concertation, de dialogue et de médiation entre les
communautés».
C’est en
vue donc de valider le rapport de cette analyse croisée que le présent atelier
a lieu. La rencontre était présidée par le préfet du Cercle de Bandiagara,
Amadou Hamadoun Maïga. Elle a regroupé les élus des communes bénéficiaires, la
direction régionale du développement social, l’équipe régionale d’appui à la
réconciliation, les représentants des personnes déplacées internes (PDI) de la
Commune de Lowel Gueou basées à Barbé et Soufouroulaye.
Le
responsable du Projet, Mme Alice N. Diabaté, a rappelé le contexte dans lequel
le projet est mis en œuvre et ses objectifs. Pour elle, la réussite des
activités planifiées dépend en partie de l’implication des communautés
bénéficiaires. À ce titre, elle a invité les uns et les autres à s’impliquer
davantage pour l’atteinte des objectifs escomptés.
Dans son
discours d’ouverture le préfet de Bandiagara, Amadou Hamadoun Maïga a salué les
efforts de l’Orfed et de son bailleur la GIZ pour cette initiative salvatrice
qui contribuera à atténuer la souffrance des populations bénéficiaires. Il a
aussi assuré de l’accompagnement de l’administration pour la réussite des
activités.
Au cours de cet atelier, les participants ont suivi avec beaucoup d’intérêt une présentation sous la houlette du consultant, Dr Moumini Soumano, relative aux résultats de l’analyse croisée. À la fin des travaux, ils ont recommandé de chercher des partenaires techniques et financiers pour le financement des actions de paix définies dans le rapport. Ils ont aussi demandé d’approfondir les mécanismes traditionnels de gestion des conflits pour mieux les valoriser et les appliquer, et de prendre en compte le dialogue inter-religieux pour faciliter la gestion des conflits.
Oumar Guindo / AMAP - Bandiagara
L’Essor a marqué l’actualité médiatique de la semaine dernière en réalisant un triplé inédit de distinctions pour le même article de notre collègue de la rédaction, Aminata Djibo, intitulé : «Fistule obstétricale : quand donner la vie vire au cauchemar». Cette performance témoigne.
La 15è session ordinaire du Conseil d’administration de l’Université Kurukanfuga de Bamako (UKB) s’est tenue, hier dans la salle de conférences de l’établissement. Présidée par la présidente du conseil d’université, Mme Diarra Fatoumata Dembélé, la réunion s’est déroulée en .
L’Institut Simon finance et management international (ISFMI) a organisé, jeudi dernier dans un hôtel de la place, une cérémonie de remise de diplômes aux 211 étudiants en Licence et Master de la promotion baptisée Harouna Niang, économiste et ancien ministre de l’Industrie, du Commerce e.
Le directeur général de l’Onef, Boubacar Diallo et la représentante de la ministre chargée de l’Emploi, Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane.
L’Agence nationale d’évaluation et d’accréditation des établissements de santé (Anaes) a développé un plan d’actions contre les risques de corruption au sein d’un établissement de santé. L’étude sur le développement de ce plan et sur l’évaluation et la cartographie des risqu.
Pour le nouveau directeur général, la priorité reste la satisfaction des clients, leur offrir des réseaux toujours plus performants et accessibles partout sur le territoire national.