
Cette collaboration demeure le pilier essentiel pour garantir une réponse efficace, adaptée, cohérente aux besoins des populations
L’objectif de cette rencontre était, entre autres, d’améliorer l’échange d’informations humanitaires et de développement en vue de l’efficacité des interventions humanitaires dans la région, d’améliorer l’échange d’informations sécuritaires, afin d’évaluer les conditions d’intervention des acteurs humanitaires sur le terrain.
Il s’agissait aussi de favoriser les contacts réguliers et occasionnels pour une meilleure collaboration entre les humanitaires et les services étatiques à travers la région et d’offrir une opportunité de faire un plaidoyer direct par rapport aux problèmes de développement et de l’humanitaire concernant la région.
Après les mots de bienvenue du 2è adjoint au maire de la Commune urbaine de Bandiagara, Moussa Tembely, le chef du sous bureau Ocha (Bureau de la coordination des affaires humanitaires) Mopti/Bandiagara et Douentza, Sylvain Batianga Kinzi, a salué la coordination des actions entre les acteurs humanitaires et les autorités régionales. Il dira aussi que cette collaboration demeure le pilier essentiel pour garantir une réponse efficace, adaptée, cohérente aux besoins des populations.
Le gouverneur de la région a dans son discours, rappelé l’importance de la synergie entre les autorités locales et les acteurs humanitaires. Le colonel-major Olivier Diassana a salué les efforts remarquables déjà fournis par les partenaires. Il a réitéré l’engagement des autorités locales à faciliter le travail des intervenants sur le terrain.
Ce forum d’information a permis aux acteurs humanitaires d’échanger avec les autorités de la Région de Bandiagara sur tous les aspects liés au bien-être des communautés vulnérables. Et cela dans le souci d’instaurer un climat de confiance entre les différentes parties.
Oumar Guindo / AMAP - Bandiagara
Le gouverneur de la Région de Bandiagara, le Colonel-major Olivier Diassana, a présidé la cérémonie de lancement du projet «Protection du droit à la santé et à la sécurité alimentaire des enfants, des femmes et des personnes déplacées affectées par la crise humanitaire dans le district.
Les effets collatéraux de la crise politico-sécuritaire ont fortement affecté les régions du Centre et du Sud. Cette crise est marquée par des attaques des villages, le vol du bétail, la destruction des habitations, l’enlèvement des personnes..