
Une participante à l’atelier de formation reçoit son attestation
Pendant
trois jours, les facilitateurs Tiona Mathieu Koné, expert en communication,
Abdoul Kader Sanakoua, journaliste et ancien diplomate, Mahamadou Talata Maïga,
administrateur de la Maison de la presse, Kader Maïga, rédacteur en chef de
l’Agence de presse et point focal Unicef à l’Agence malienne de presse et de
publicité et Fatou Diane, experte en communication au niveau de l’Unicef, ont développé
différents thèmes. Il s’agit, entre autres, des grands principes de la liberté
de presse, le cadre légal de l’information au Mali et le journalisme sensible
au genre.
Tiona
Mathieu Koné a fait savoir que la
liberté de presse repose sur les principes fondamentaux tels que la liberté
d’expression, l’indépendance, la ligne éditoriale, l’accès à l’information, la
protection des sources, ainsi que la responsabilité du journaliste et l’éthique
des médias. Il a expliqué que ces principes sont essentiels pour garantir une
presse libre qui joue un rôle crucial dans la société en informant les
citoyens, en construisant l’opinion publique et en favorisant le débat
démocratique.
«Chaque
métier comporte ses risques, il est donc essentiel d’être soucieux de la
crédibilité pour éviter les écueils», a noté Abdoul Kader Sanankoua. Pour Mamadou Talata Maïga, les journalistes
doivent faire preuve de professionnalisme et de responsabilité lorsqu’ils
traitent des questions sensibles liées aux enfants. Cela implique de respecter
la dignité et les droits des enfants, ainsi que de ne pas porter atteinte à
leur vie privée ou à leur intégrité. Il a également souligné l’importance de
vérifier les informations et de les présenter de manière objective et
équilibrée.
«Les
journalistes doivent éviter les stéréotypes et les généralisations concernant
les enfants, et s’efforcer de donner la parole aux enfants eux-mêmes, en
respectant leur droit à s’exprimer et à être entendus», a déclaré Talata, avant
de souligner l’importance de protéger l’identité des enfants lorsqu’ils sont
impliqués dans des reportages, en obtenant le consentement des parents ou des
tuteurs légaux. Il a encouragé les journalistes à se familiariser avec les lois
nationales et internationales relatives aux droits de l’enfant, afin de pouvoir
informer de manière précise et respectueuse.
Après
avoir passé en revue les lois et textes régissant la presse, les régimes et
délit de presse, publicité, la création du Comité national de légal accès aux
médias d’état, celle de la Haute autorité de la communication (Hac), Kader
Maïga a expliqué que tous ces textes sont au stade de relecture pour les
adapter au contexte actuel, marqué par l’avènement des réseaux sociaux avec
leurs corolaires de cybercriminalité.
Quant à Fatou Diane, elle a largement
exposé sur le journalisme sensible au genre. Notons que la cérémonie était
présidée par la conseillère technique au ministère de la Communication, de
l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Tiouta Traoré,
en présence du président de la Maison de la presse, Badjougou Danté. Tous ont
apprécié l’organisation de cet atelier sur la promotion des droits et la
protection de l’enfant.
Sinè TRAORE
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