Le ministre Moussa Alassane Diallo et le président de la Ccim, Mandiou Simpara
Il s’agissait également de discuter et réfléchir ensemble sur les actions et propositions concrètes émanant du secteur privé malien dans l’opérationnalisation effective des engagements pris par nos dirigeants pour le développement des activités économiques dans l’espace Alliance des États du Sahel (AES).
La rencontre a été marquée par la présence du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim), Mandiou Simpara, du représentant du président du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm), Ibrahima Sacko et de plusieurs acteurs du secteur.
Pour le représentant du président du Conseil national du patronat du Mali (Cnpm) Ibrahima Sacko, cette rencontre est une belle initiative et les regroupements professionnels sauront en tirer profit pour le développement des États membre de l’Alliance et pour le bonheur des populations respectives. «Nous ne maîtrisons pas les aspects politiques de cette décision. Nous sommes totalement en phase avec le ministre. Nous avons déjà réfléchi à tout ce que le ministre a dit. Nos réflexions ont fait l’objet d'écrit et déposé. Nous avons même anticipé sur ces événements», a souligné Mamadou Yattassaye, président de l’Organisation patronale des industriels du Mali interrogé à la fin de la rencontre.
Parlant des actions entreprises, le ministre a souligné que le gouvernement n’a pas attendu la signature du traité pour commencer à poser des actes allant dans le sens du développement du tissu économique malien et de l’intérêt commun des trois pays. Selon lui, le président de la Transition a défini comme modèle économique pour notre pays le développement endogène qui est le socle sur lequel sera bâti la souveraineté économique du Mal. Autrement dit, a précisé le ministre Diallo, la capacité de notre pays à produire des biens de consommation, d’équipement et des services. «Sa capacité à assurer la réalisation des infrastructures de base pour son développement et à maîtriser l’exploitation de nos ressources naturelles et à les orienter vers des projets de développement durable, participatifs et inclusifs», a expliqué Moussa Alassane Diallo.
Le chef du département chargé de l’Industrie a assuré de la ferme volonté du gouvernement de préserver les emplois et de favoriser la création de nouveaux emplois en vue d’assurer la croissance économique. C’est dans ce cadre que le gouvernement apportera tout son soutien et accompagnement aux unités industrielles locales. «Un cadre normatif sera mis en place pour assurer le suivi des soutiens apportés par l’État aux entreprises industrielles par la signature de contrat plan et de contrat de performance», a annoncé le patron de l’Industrie malienne.
L’objectif étant de soutenir la production et les investissements dans des unités de production existantes. Toute chose qui permettra d’augmenter et de moderniser leurs capacités de production, a développé le ministre Diallo. Selon lui, les principaux défis et entraves auxquels il faut apporter une réponse pour faire de notre pays un pôle de croissance et de développement dans l’espace AES sont entre autres, la réalisation d’infrastructures de base (routes, énergie, eau, télécommunications), l’amélioration du climat des affaires, la transition écologique et climatique, la compétitivité dans un environnement toujours concurrentiel, la résilience dans un monde en crise géopolitique et géostratégique.
Autres défis ? Les ressources humaines et celui des compétences, la digitalisation et le défi du commerce numérique (e-commerce), la fluctuation des prix des matières premières, en passant par le financement. S’y ajoutent le défi de l’accroissement de la collecte de l’épargne nationale, des synergies à réaliser entre l’industrie et le commerce. À cet égard, le ministre Moussa Alassane Diallo, a annoncé que des réformes sont en cours au niveau de son département. Il s’agit entre autres, de la relecture du code des investissements, l’élaboration d’une stratégie de développement et de renforcement des échanges commerciaux entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger dans le cadre de la Confédération Alliance des États du Sahel, la mise en œuvre d’un programme de valorisation des entreprises maliennes dans l’espace sous régional. Outre la relecture de l’organisation et des missions de l’Agence des zones industrielles, l’élaboration du Programme de restructuration et de mise à niveau des entreprises, phase II 2023-2025 est en cours.
Babba COULIBALY
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