
Selon le communiqué « ledit aéronef qui était en violation manifeste de l'espace aérien malien, avait à la fois éteint son transpondeur pour ne pas ėtre identifié et coupé la communication avec les organismes maliens de contrôle aérien ». Qu' en dépit de cette manceuvre frauduleuse, les capacités de défense nationale récemment acquises, ont permis d'identifier et tracer la trajectoire de l'avion, explique le gouvernement. En conséquence, le « gouvernement a dénoncé cette violation de l'espace aérien du Mali auprès des autorités françaises qui ont, au demeurant, décidé de soutenir les sanctions de la Cedeao parmi lesquelles figure la fermeture des frontières terrestres et aériennes de ses pays membres avec le Mali ». Et, à titre de rappel, poursuit le document, le gouvernement malien a aussi, en application du principe de la réciprocité, suite aux sanctions imposées par l'organisation régionale, procédé à la fermeture de ses frontières avec les pays membres de la Cedeao, « excepté la Guinée », détaille le communiqué. Aussi, le gouvernement, tout en prenant à témoin l'opinion nationale et internationale, « décline toute responsabilité relative aux risques auxquels les auteurs de ces pratiques pourraient s'exposer, en cas de nouvelle violation de notre espace aérien », avertit la note gouvernementale qui invite les populations à redoubler de vigilance et à rester mobilisées.
Aboubacar TRAORE
Le Comité interministériel de gestion des crises et catastrophes, a fait le point de la situation sur le plan national, le jeudi le 3 juillet dernier, au Centre de coordination et de gestion des crises (Cecogec)..
La Cour d’assises spéciale de Bamako, statuant en matière de crimes économiques et financières dans l’affaire relative à l’acquisition de l’avion présidentiel et des équipements militaires entre la société Guo-Star et le ministère de la Défense et des Anciens combattants, a rendu .
Les unités spécialisées de la Brigade mobile d'intervention (BMI) des Douanes maliennes réalisent un nouvel exploit stratégique dans le cadre de la lutte contre la fraude et le terrorisme..
Par contre, Mme Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Économie et des Finances et le Colonel-major Nouhoum Dabitao, ancien directeur du Commissariat des Armées, ont été condamnés respectivement à 10 et 7 ans de réclusion. Les autres accusés, Sidy Mohamed Kagnassi, Amadou Kouma, Nouh.
Le procès dans l’affaire «achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires» tend vers sa fin. Après le réquisitoire du parquet général jeudi dernier, c’était hier le tour des avocats de la défense de faire leurs plaidoiries..
La deuxième session du Collège des Chefs d'Etat de la Confédération des États du Sahel se tiendra au mois de décembre prochain dans la capitale malienne..