#Mali : Journées des sciences de l’information et de la communication : Focus sur les mutations des médias en Afrique

Tous les analystes et observateurs avertis s’accordent sur l’importance de l’information dans nos différents pays. Et aujourd’hui, il est admis par tous que l’information représente un maillon essentiel de la souveraineté d’un État

Publié mercredi 08 mai 2024 à 09:10
#Mali : Journées des sciences de l’information et de la communication : Focus sur les mutations des médias en Afrique

De la gauche vers la droite : Le directeur général de l’ESJSC, Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, les ministres Pr Bouréma Kansaye et  Alhamdou Ag Ilyène

 

La 2è édition des Journées scientifiques des sciences de l’information et de la communication (Jossic) se tient à l’École supérieure de journalisme et des sciences de la communication (ESJSC) sous le thème : «Les médias face aux mutations en Afrique : enjeux, défis et perspectives».

Les travaux ont été lancés, hier, par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Bouréma Kansaye, en présence de son collègue de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration, Alhamdou Ag Ilyène, et d’autres invités de marque.


Ce cadre d’échanges de deux jours vise à créer une opportunité de rencontres et de confrontations intellectuelles entre professionnels des médias et de la communication, communauté universitaire, mais aussi les décideurs publics et le monde des ONG. Cet espace aborde quatre axes principaux. Il s’agit des : «Médias face aux régimes de Transition en Afrique», «Journalisme et communication à l’heure du numérique», «Médias et conflits» et «Politique de communication et dynamique de paix et de développement». à ce rendez-vous scientifique, il est prévu 54 communications contre une trentaine lors de la précédente édition. Les panelistes sont des experts africains, y compris des Maliens.

Le directeur général de l’ESJSC a souligné que l’information représente un maillon essentiel de la souveraineté d’un État. Il a insisté sur la maîtrise par l’État de la façon dont son peuple s’informe et consomme l’actualité. Malheureusement, a regretté Aboubacar Abdoulwahidou Maïga, les Africains sont les plus grands consommateurs d’informations fournies sans aucune piste par des médias des quatre coins du globe. Et d’espérer que ces journées apporteront de meilleurs éclairages sur le rôle des médias africains face aux changements que notre planète connaît. «Nous attendons également des pistes de solutions devant aider à adapter nos politiques et stratégies d’information et de communication à nos besoins spécifiques», a indiqué le patron de l’ESJSC.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a expliqué que le thème pose des questions centrales pour notre continent. Pr Bouréma Kansaye a rappelé que l’Afrique cristallise de plus en plus l’attention des médias du monde. «Nous sommes conscients que notre continent est devenu le champ d’affrontement de la guerre informationnelle qui est difficilement perceptible, mais dévastatrice», a-t-il prévenu.

L’ancien recteur de l’Université des sciences juridiques et politiques (USJPB) a déploré que l’actualité a pu faire des médias d’aujourd’hui de véritables sources de préoccupation pour nombre d’États africains. En raison, selon lui, de leur utilisation détournée à des fins de propagande, de désinformation, de déstabilisation et de diffusion de messages haineux ou de valeurs post-humaines, antivaleurs, opposés à nos intérêts.

Le chef du département en charge de l’Enseignement supérieur a souligné que la prolifération des médias en ligne, surtout sur les réseaux sociaux, a rendu les choses encore plus complexes. Il a relevé que l’information doit être le travail des professionnels conscients des conséquences de leurs productions sur leurs sociétés surtout en temps de crise.

Pour sa part, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration a témoigné de l’importance que le gouvernement accorde à la presse. Selon lui, c’est un métier exigeant qui peut changer le monde en bon ou mauvais si celui qui l’exerce le souhaite. Alhamdou Ag Ilyène a exhorté les professionnels des médias à avoir le sens de l’éthique. Autrement dit le ministre chargé de la Communication a invité la presse à plus de responsabilité et de professionnalisme.

Mohamed DIAWARA

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