Mme Coulibaly Mariam Maïga, ministre chargée de la Promotion de la Femme
À l’instar de la communauté africaine, notre pays célèbre aussi la Journée panafricaine des femmes. Le clou de l’événement sera une cérémonie organisée au Centre international de conférences de Bamako (CICB) sous le thème national : «Des institutrices d’hier aux enseignantes d’aujourd’hui : les femmes à l’avant-garde de la refondation à travers l’éducation».
En prélude à la Journée, le ministère de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, a organisé, lundi dernier au département, une conférence de presse sur la panafricaine. La conférence était animée par la ministre de la Promotion Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Coulibaly Mariam Maïga, en présence de son chef de cabinet, Néné Maïna Bah, du conseiller technique en charge de la promotion de la femme, Sidi Mohamed Coulibaly, et de la vice-présidente de l’Organisation panafricaine des femmes (OPF), Mme Diallo, Kama Sakiliba.
La panafricaine de la femme se veut un cadre d’échanges sur les préoccupations essentielles de la femme africaine. Il s’agit donc d’assurer le plaidoyer gouvernement pour le bien-être des femmes et le développement du continent africain. Elle marque surtout l’anniversaire de la fondation de l’OPF en Tanzanie le 31 juillet 1962. Il est bon de préciser que grâce à la mobilisation et au plaidoyer lors des journées panafricaines, les droits des femmes ont connu un essor.
La ministre chargée de la Promotion de la Femme a expliqué toute la motivation qui sous-tend le choix du thème de la Journée panafricaine. Mme Coulibaly Mariam Maïga expliquera succinctement qu’il s’agit de jeter un regard rétrospectif sur l’enseignement d’hier et ce qu’il est aujourd’hui, afin de trouver de meilleure solution. La conférencière dira aussi que par le passé, l’enseignement a rayonné dans notre pays. Et cela ne s’est pas passé sans les femmes. Selon elle, quand on regarde la panafricaine même dans le contexte auquel ce thème a été débattu, on peut se rendre compte que les femmes ont joué un grand rôle afin que le droit à l’éducation puisse être une réalité non seulement pour les filles qui étaient minoritaires, mais aussi pour l’ensemble de la population. Et d’ajouter qu’elles sont nombreuses, ces institutrices qui étaient très engagées pour que l’éducation soit une réalité en Afrique.
La vice-présidente de l’OPF a souligné que cette journée panafricaine est symbolique, une journée qui a vu la création de son organisation panafricaine. Pour elle, les mères fondatrices de l’Afrique se sont réunies pour créer cette organisation dans le but de lutter contre le colonialisme auprès des chefs d’États et pour l’émancipation des femmes africaines. Ajoutant qu’après avoir soufflé ses 62 bougies, l’OPF a fait son chemin. Mais il reste encore beaucoup de défis à relever. Au menu, il y’a plusieurs d’activités concoctées par une commission d’organisation, composée des représentants de différents départements ministériels, mais aussi des organisations de la société civile, ainsi que des partenaires techniques et financiers. Elle a travaillé d’arrache-pied pour que les activités se tiennent dans de bonnes conditions.
Le lancement sera présidé par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, en présence des ministres des pays membres de l’Alliance des états du Sahel (AES), notamment le Niger et le Burkina Faso. La Guinée Conakry sera le pays invité d’honneur.
Il est aussi prévu un panel de haut niveau avec les invités sur le thème et qui, selon les organisateurs, permettra de voir concrètement le rôle joué par les femmes et quelle doit être aujourd’hui leur mission dans la refondation, notamment sur les questions d’éducation. Enfin, un diner gala sera organisé à l’honneur de certaines institutrices et artistes qui ont magnifié la femme et l’éducation pour recevoir des récompenses.
Amsatou Oumou TRAORE
Ce document stipule, entre autres, de mettre en place un outil de suivi des ressources spécifiquement réservées aux enfants, de porter le budget du ministère en charge de la Promotion de l’Enfant à au moins 3% du budget national. La note dit d’augmenter aussi les dépenses de santé à au m.
Le 18 novembre 2025, la Force unifiée de la Confédération des Etats du Sahel (AES) a conduit une frappe aérienne à Tabankort, à 8 km de la frontière nigérienne, sur la base de renseignements confirmant un rassemblement de terroristes dotés d’une importante logistique..
Renforcer les capacités analytiques et pratiques des acteurs locaux afin de leur permettre d’intégrer l’approche «sensibilité aux conflits» dans la planification, la gouvernance et la sécurité locale, améliorer la compréhension commune des enjeux sécuritaires et de gouvernance locale d.
«Tant qu’on aura pas réglé la crise de Kidal, le Mali n’aura pas la paix. C’est pourquoi, il faut tout faire pour restaurer l’État dans toutes ses dimensions dans la région», a déclaré Seydou Traoré lors du lancement de son livre.
L'artiste musicienne Mariam Bagayoko a reçu le prix Aga Khan Music Awards au titre de l'édition 2025. L'information a été annoncée par le ministère en charge de la Culture le samedi 15 novembre 2025 sur ses plateformes digitales..
Ce samedi 15 novembre a eu lieu la sortie du contingent 2024 des Gardiens de paix. A cette occasion, près d'un millier d'agents de police ont prêté serment à l'Ecole nationale de Police "Amadou Touré dit Ghandi".