
Le clou de l’événement a été une conférence-débats
portant sur 3 communications, notamment sur
le «rôle des sous-secteurs de l’éducation pour un maintien durable de la
paix et de la sécurité au Mali», «l’importance de l’éducation dans la promotion
de la paix et l’assistance aux réfugiés et aux déplacés internes par le Fonds
des Nations unies pour l’enfance (Unicef)» et «les initiatives de maintien de
la paix pour l’éducation au Mali».
Les élèves du lycée «Ba Aminata Diallo (LBAD),
les étudiants de l’Université «African Business School» (ABS) et ceux de l’Unité
universitaire de Bamako, de l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest
(UUBa-UCCAO) ont pu suivre ces 3 communications. Celles-ci ont été développées
par le directeur national de l’enseignement fondamental, Issoufi Arbert Bédary
Touré, et le chef de division langues nationales à la direction nationale de l’éducation
non formelle et des langues nationales (DNENF-LN), Abdramane Ba.
La remise des prix aux meilleurs sortants des
Centres d’apprentissage féminin (Café) du pays et des animations radiophoniques
sur la journée ont meublé l’agenda. Le ministre de l’éducation nationale a
soutenu que l’éducation est la clé qui ouvre la porte sur un monde de
possibilités. Elle est essentielle pour briser le cycle de la pauvreté,
promouvoir l’égalité des sexes et construire un avenir durable. La
transformation de l’éducation est un impératif qui dépasse les frontières et
les générations.
«En formant des citoyens éclairés et
responsables, nous contribuons à leur épanouissement et à la construction d’une
société plus juste et pacifiée», estimera le ministre Sy Savané. Et de
constater que le nombre d’enseignants augmente d’année en année au fondamental
I. Il est passé de 65.933 en 2018 à 72.254 en 2022 avec 31,8% de femmes en 2018
à 33,1% en 2022. De 2018 à 2022, le nombre de personnel enseignant a augmenté
de 6.321.
Selon
le Pr Amadou Sy Savané, le recrutement continu des enseignants fonctionnaires
des collectivités territoriales en est l’explication. Il a reconnu que la
fermeture de plus de 1.500 écoles a entrainé des retards d’apprentissage et des
abandons scolaires. Et le département en charge de l’éducation est à pied d’œuvre
pour relever ces nombreux défis. Ainsi, entre 2018 et 2019, le taux d’achèvement
au 1er cycle s’est amélioré de 47% à 50%.
Il a continué à s’améliorer en 2021
avec 51,6% et en 2022 avec 54%. Durant la période 2018-2022, le pourcentage des
redoublants est passé de 19,6% à 17,3%. Le ministre a rassuré que le
gouvernement travaille pour l’atteinte des objectifs de notre système éducatif
conformément aux recommandations du Sommet mondial sur la transformation de l’éducation
tenu à New York (états-Unis) en 2022.
Le représentant résident de l’Unicef, Pierre Ngom,
soutiendra aussi que l’éducation est un droit essentiel pour chaque enfant, et
fondamentale pour le développement d’une nation. «La célébration de la JIE nous
invite à réfléchir sur les actions menées et de sensibiliser la communauté
mondiale aux défis persistants et de plaider en faveur de solutions novatrices
et inclusives».
Il dira que les états généraux de l’éducation, organisés du 16
au 19 janvier dernier, s’inscrivent dans la perspective du Sommet. Et Pierre Ngom de souhaiter que la mise en œuvre
des recommandations de ces travaux contribuera à l’atteinte des résultats du
Programme de développement de l’éducation (Prodec 2) et des ODD.
Sidi WAGUE
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