Les enfants sont exposés à des travaux illicites ou dangereux
C’était sous la présidence du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social, Fassoun Coulibaly, en présence du directeur de Save the children, Siaka Ouattara, du président du Parlement des enfants, Imarrane Ag Mohamed, et d’autres invités.
La Journée entend contribuer à l’éradication des pires formes de travail des enfants par la mobilisation des acteurs en vue d’actionner le respect des engagements pris.
Le ministre Fassoun Coulibaly a expliqué que plus de la moitié de ces enfants sont exposés à des travaux dangereux ou illicites dont l’orpaillage traditionnel, le trafic de drogues, la prostitution ou les conflits armés. Selon l’OIT, près de 160 millions d’enfants, soit près d’un enfant sur dix dans le monde, sont soumis à des travaux en début de année 2020 soit 97 millions de garçons dont 63 millions de filles engagées dans le travail infantile. Le ministre chargé du Travail expliquera aussi que l’Afrique est le continent qui couvre le plus grand niveau soit un enfant sur cinq impliqué dans le travail des enfants. Au Mali, selon les résultats de l’enquête Pmoq de l’Institut national de la statistique en 2022, le travail précoce des enfants concerne 1/4 des enfants âgés de 5 à 11 ans, a déclaré le ministre. Ce phénomène augmente à travers l’âge des garçons et des filles, soit 2,5%
Le président du Parlement des enfants a estimé que chaque 10 juin, l’Organisation internationale du travail (OIT) et ses partenaires commémore cette activité. Imarrane Ag Mohamed a expliqué que le thème rappelle l’urgence à éradiquer le travail des enfants dans le monde et au Mali. Il a indiqué que l’édition 2024 coïncide avec la célébration du 25è anniversaire de l’adoption de la Convention n°182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants (12 juin) qui a été ratifiée en 2020.
Le directeur de Save the Children a expliqué, au nom des six organisations internationales de l’Alliance Joining Forces (Jofa) à savoir, WVI, la Fédération Terre des hommes, Plan international, Educo et SOS villages d’enfants et Save the children international, que le travail des enfants nuit à leur développement physique et mental, les privant de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité.
Siaka Ouattara a salué les efforts consentis par le gouvernement en ratifiant plusieurs conventions, notamment la 182 sur les pires formes de travail de enfants, celle sur l’âge minimum d’admission à l’emploi ou au travail, de l’OIT n°29 (sur le travail forcé) et n°105 (sur l’abolition du travail forcé) ; le protocole n°29 de 2014 relatif à la convention n°29 sur le travail forcé, entre autres.
Il a souligné que le projet Jofa financée par l’Union européenne, a contribué au retrait de 66 enfants des pires formes de travail des enfants dont 47 enfants (moins de 14 ans) réinscrits à l’école et les 19 autres (de 14 à 18 ans) doivent bénéficier de formations qualifiantes dans les métiers de leur choix sous le leadership de Word Vision.
Il a aussi rappelé que le projet Travail pas affaires d’enfants «TPAE» au Mali, mis en œuvre par le consortium Unicef, Enda, Snec sous le lead de Save the children international Mali sur financement du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas, a contribué à scolariser 323 enfants (164 filles et 152 garçons). Mais aussi à assurer la prise en charge sanitaire de 167 enfants (87 garçons et 80 filles) et le retrait de 485 enfants (236 garçons et 249 filles) des pires formes de travail des enfants, ainsi que l’établissement de 297 jugements supplétifs qui ont permis à 118 garçons et 179 filles d’être inscrits à l’école.
Tiedié DOUMBIA
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