La délégation conduite par la ministre Bintou Camara constate les dégâts causés par la pluie
Les pluies
diluviennes du 30 au 31 août dernier ont causé des dégâts matériels à la
société Énergie du Mali (EDM-SA) et à la Société malienne de gestion de l’eau
potable (Somagep). Le constat a été fait par la ministre de l’Énergie et de
l’Eau, lundi dernier, à son retour du 9è Sommet du Forum sur la coopération
Chine-Afrique. Mme Bintou Camara était venue s’enquérir des dispositions mises
en place pour limiter les effets des inondations sur le bon fonctionnement des
deux services.
Le siège
d’EDM-SA sis au Quartier du fleuve a été la première étape de cette visite.
Ici, le constat est patent. Les bureaux se trouvant en contrebas et la salle
des onduleurs d’alimentation ont été inondés avec comme conséquence
l’interruption du service. Le niveau d’eau était près de 1,20 m. L’Agence
clientèle, située non loin de la direction générale, a été complètement envahie
par les eaux de pluies. Le personnel a été délocalisé sur un autre site.
«Il s’agit
des dégâts importants avec un caractère exceptionnel. Notre siège a été inondé
avec une lame d’eau importante. Entre vendredi 30 et samedi 31 août, une
quantité importante de pluies s’est abattue sur Bamako ce qui a causé le
débordement de certaines rivières. Sur le site de Darsalam, nous avons
également reçu les eaux de la rivière Kolêni. Ce qui nous a obligé de couper le
courant sur les lignes de Darsalam, Kati et Koulouba», a déploré le directeur
général d’EDM-SA, Abdoulaye Djibrl Diallo.
Il a toutefois noté que dans
l’immédiat, des mesures d’urgence ont été prises pour pouvoir rétablir le
service dès le dimanche. «Nous avons
bénéficié de l’appui des Forces armées maliennes (FAMa) qui nous ont
doté de bacs à sable. Dans un premier temps, on a mis en place des mesures
palliatives pour éviter des conséquences plus dévastatrices.
À moyen terme, il
faudra envisager toute la problématique de canalisation des eaux fluviales afin
de mettre à l’abri nos installations techniques», a-t-il dit. À la
Somagep, les dégâts sont moins importants qu’à la société EDM. «Malheureusement
cette année, les fleuves sont rentrés en cru et les caniveaux ont été débordés.
Les rez-de-chaussée des bâtiments administratifs ont été complètement inondés.
Avec les efforts des uns et des autres, cela n’a pas eu d’impact sur la
continuité du service», a expliqué le directeur général de la société, Dramane
Coulibaly.
Ici, des documents touchés par les eaux sont déposés à même le sol dans les couloirs. Mais le directeur général de la Somagep a rassuré que la plupart des archivages ont été numérisés. «On est venu voir les dégâts causés par les inondations au niveau de ces deux structures. C’est aussi pour voir les dispositions qui ont été prises dans les deux structures pour pouvoir freiner l’avancée des eaux. Souvent, l’inondation peut provoquer l’arrêt de service d’électricité ou d’eau. Et quand le service s’arrête, c’est la population qui est touchée», a expliqué la ministre Bintou Camara, avant de présenter des excuses à la population pour les désagréments causés.
Babba COULIBALY
Une formation à l’intention des organisations féminines de la société civile et de l’unité prévôtale de la gendarmerie nationale sur «l’évaluation et la réduction des risques, la protection des données et le principe de ne pas nuire» se tient depuis mercredi dernier dans un hôtel .
La saison des pluies de cette année est particulièrement dévastatrice aussi bien dans notre pays que dans la sous-région. À ce jour, la cote d’alerte critique de 1967 est dépassée à différentes proportions des cours d’eau du pays. On déplore 64 cas de décès et 148 blessés dans les i.
Edwin W. Harris Jr a échangé avec une équipe gouvernementale dirigée par le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou.
L’atelier de validation des avant-projets de textes juridiques pour la mise en place du Fonds de stabilisation macroéconomique (FSM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) s’est tenu du 19 au 21 septembre dans un hôtel de la place..
Lancé officiellement le 19 juillet dernier par le chef de l’État, ce processus se veut un levier de développement et de croissance qui permettra de rendre les prestations de l’administration publique plus accessibles, transparentes et efficaces.
L’ancien directeur national de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour le Mali, Konzo Traoré, est élu président du Conseil d’administration du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP-S.A). Il a été élu à l’issue de la 54è session du conseil d’adm.