C’est en 1960, date de l’indépendance du Mali, que les relations diplomatiques entre notre pays et la République populaire de Chine se sont établies. De cette période à nos jours, la dynamique ne s’est pas rompue. Pour preuve, la 3ème édition du Forum sur la coopération Chine-Mali qui s’est tenue hier à Bamako. La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Moussa Alassane Diallo, en présence de son collègue de l’Agriculture, Daniel Siméon Kéléma et de l’ambassadeur de Chine au Mali, Chen Zhihong. Y étaient également présents, le directeur général de l’Agence pour la promotion des exportations du Mali (Apex-Mali), Massoudou Cissé, le vice-président de la Province de Shandong, Zhang, Zhang Xinwen, et le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, Madiou Simpara. Le thème de cette année s’intitule : «Nouvelles forces productives de qualité, élan pour la coopération économique sino-malienne».
Le choix de ce thème n’a pas été fait au hasard, a souligné l’ambassadeur, Chen Zhihong. Il a expliqué qu’en premier lieu, les nouvelles forces productives de qualité incarnent les caractéristiques du développement de la Chine. Ces dernières années, le pays a continué à promouvoir un développement de haute qualité, à accélérer la formation de nouvelles forces productives de qualité et à favoriser de nouveaux moteurs de croissances. Deuxièmement, les nouvelles forces productives de qualité se conforment à la tendance mondiale des progrès scientifiques et technologiques et du développement industriel. Tertio, les nouvelles forces productives de qualité créeront de nouveaux points de croissance à la coopération sino-malienne.
C’est pourquoi, les travaux du présent forum se focaliseront sur la coopération dans les domaines des énergies renouvelables et de l’agriculture. Deux domaines où le Mali et la Chine disposent des avantages complémentaires et un grand potentiel de coopération. Le premier dispose de vastes surfaces de terres arables et de riches ressources d’énergie solaire. Le second possède des technologies avancées en ces matières.
Cette coopération bilatérale a déjà porté ses fruits avec la pose du premier panneau de la nouvelle centrale solaire de Safo, l’inauguration de la centrale hydroélectrique de Gouïna et le projet pilote d’électrification des villages par l’énergie solaire. À ceci s’ajoutent, la mise en œuvre du Projet de la ceinture solaire africaine au Mali, la production du riz à haut rendement dans les champs d’expérimentation dans le cadre du Projet d’assistance technique de l’agriculture au Mali, exécuté par les experts chinois, avec un rendement de plus de 9 tonnes par hectare.
La nouveauté du programme de cette année est l’invitation d’une forte délégation de la Province de Shandong, à participer au forum. Cette localité chinoise est très avancée dans les domaines de l’agriculture et de l’industrie et occupe le 3è rang, en termes de développement dans ces domaines. Sa participation à ce forum renforcera les efforts de la Chine à atteindre des résultats tangibles et gagnant-gagnant, a espèré le diplomate chinois. C’est dans cette foulée que la province a offert deux tracteurs de dernière génération au ministère de l’Agriculture. Elle a aussi signé avec ce département un accord se rapportant aux dons d’engrais et de semences.
Pour le directeur général de l’Apex-Mali, coorganisatrice de l’évènement, cet espace d’échanges est une réelle opportunité pour les deux pays. Pour le Mali, il s’agit de saisir l’occasion d’amorcer son développement industriel, agricole et économique avec le transfert de technologie et d’expertises du partenaire chinois. Pour ce dernier, c’est une véritable mine de matières premières et un énorme potentiel dans tous les domaines de développement.
Ces propos sont étayés par le ministre Moussa Alassane Diallo qui a beaucoup insisté sur le développement endogène, un concept propre à lui, qui consiste à faire du développement industriel, agricole et la promotion de la production et l’exportation le socle sur lequel reposera notre développement socio-économique et social.
Cheick Amadou DIA
La campagne agricole a atteint sa vitesse de croisière. Les paysans de l’Office du Niger demandent la mise à disposition de l’engrais subventionné qui tarde à leur parvenir. L’État, tout en précisant que l’appui de la Fédération de Russie a porté sur 22.179, 5 tonnes d’Urée cédÃ.
Les opérateurs profitaient du monopole de fait du secteur privé pour faire de grands profits. Certains estiment que la crise énergétique qu’ils subissent aujourd’hui doit être une opportunité pour l’État pour investir dans le secteur, afin de rendre l’eau minérale accessible au maxim.
Il s'agit de la subvention des intrants agricoles dont le prix de l'Urée à 14.000 Fcfa, l'engrais organique à 3.000 Fcfa et la DP à 17.500 Fcfa. Le prix de vente du coton a été majoré de 250 à 300 Fcfa le kilogramme. Pour une fois, c'est un Plan triennal de campagne agricole consolidé et ha.
Elles sont consignées dans un document actualisé de Programme quinquennal de développement de l’élevage dans la région.
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Depuis quelques semaines, les Bamakois vivent sous une brume de poussière. Ce phénomène météorologique comme tant d’autres, est causé par un renforcement de la pression atmosphérique au niveau de l’océan Atlantique, appelée anticyclone des Açores.