Les salles de classe des écoles visitées étaient entièrement vides (photo d’archives)
Le préavis de grève avait été déposé, le 10 janvier dernier, sur la
table du ministre du Travail, de la Fonction publique et du Dialogue social. Le
Syntec exige la satisfaction de plusieurs points de revendications, notamment
l’ouverture des droits à l’Assurance maladie obligatoire (Amo), le paiement
intégral des allocations familiales en retard, des salaires de janvier 2024 des
militants de tous les diocèses. Les syndicalistes avaient fixé un ultimatum
pour ce paiement au 8 février dernier et le paiement des primes d’ancienneté à
compter de 2024, ainsi que l’adoption de l’âge de départ à la retraite en
équation avec celui des camarades de l’enseignement public.
Pour
les syndicalistes, la résolution de ces points de revendications n’est pas
négociable. Sinon, ils se réservent le droit de poursuivre cet arrêt de travail
pour 120 autres heures allant du 19 au 23 février 2024 jusqu’à satisfaction des
doléances. Par anticipation, le Syntec a déjà déposé un préavis dans ce sens le
2 février dernier. En
tout cas, les syndicalistes expliquent clairement que la reprise des cours y
est conditionnée. Dans les deux préavis de grève, signés par le secrétaire
général du Syntec, Kalifa Raymond Kamaté, le bureau exécutif du syndicat se
réserve le droit d’entreprendre d’autres actions en vue de la satisfaction
totale des points de revendications.
À
l’école fondamentale «Sainte-Thérèse» du Quartier du fleuve, les responsables
scolaires ont expliqué que les élèves étaient venus très nombreux le matin pour
suivre les cours. Mais, sur les 16 enseignants de cet établissement scolaire
catholique privé, seuls trois pédagogues étaient en train de dispenser des
cours. Les 13 autres étaient aux abonnés absents. Mais au passage de notre
équipe de reportage, de nombreuses classes de l’établissement «Sainte-Thérèse»
étaient bouclées à clé. La cour était vide.
Même constant à l’école privée de la Cathédrale. Les apprenants seraient venus très nombreux aussi le matin avant de regagner leurs domiciles. La cour était vide ou presque. Dans cet établissement fondamental, certains pédagogues non concernés par la grève du Syntec ont dispensé leurs cours. Mais leurs camarades militants du Syntec n’ont pas occupé leurs classes en dépit de la présence des élèves. Il faut ajouter qu’à l’école Sainte-Thérèse et à celle de la Cathédrale, des responsables scolaires étaient présents pour accueillir les élèves et les enseignants qui désiraient dispenser des cours.
Sidi WAGUE
En prélude à la phase nationale du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale, les membres du comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens ont rencontré, mercredi dernier au Centre international de conférences (CICB), les responsables des centrales syndicales et des syn.
L’année académique 2023-2024 qui a démarré le 11 mars dernier à l’École nationale d’ingénieurs Abderhamane Baba Touré (ENI-ABT) consacre la fin des classes spéciales où les étudiants des semestres pairs et impairs prennent les cours au même moment..
Le rapport de synthèse des États généraux de l’éducation (EGE), récemment remis au président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, était jeudi dernier au cœur d’une rencontre d’appropriation au ministère de l’Éducation nationale..
Nous sommes vendredi 29 mars, 19è jour du mois béni de Ramadan. La Mecque, ville natale du Prophète Mohamed (PSL) organise du 31 mars au 16 avril 2024, la Omra, petit pèlerinage en Islam..
L’Association des élèves et étudiants du Mali (Aeem) entretenait la violence dans l’espace scolaire et universitaire. Agressions physiques contre les étudiants et même le corps professoral, affrontements meurtriers entre clans étaient le lot quotidien ou presque dans les facultés.
«Repenser le statut du travail : une contribution africaine», le 3è livre de l’ancien ministre chargé de la Fonction publique et président d’honneur de la Société malienne de droit du travail et de la sécurité sociale (SMDTSS), Pr Ousmane Oumarou Sidibé, a été présenté et dédicac.