
2014, faut-il s’en souvenir, était une
année charnière de la crise sécuritaire imposée à notre pays. Après visionnage
et le constat de la pertinence des séquences dont la plupart concernaient les
activités des forces armées dans la région et le soutien des populations à
celles-ci, nous avions décidé, avec lui, de donner de la consistance à son
œuvre en faisant un court film documentaire.
Après la rédaction du texte,
l’élaboration du plan de montage, le montage, de commun accord, sur plusieurs
jours et nuits de va et vient, il restait l’étape courte mais souvent difficile
de trouver un titre. C’est là où nous sommes convenus, aidés par notre volonté
commune de servir la bonne cause, sur le titre : «Kidal respire le Mali».
Nous
étions convaincus que le titre collait à la fois aux images que nous avons
transformées en un document vidéo logique, avec la trame principale sur
l’ancrage de la 8è région, de ses populations dans la nation malienne. Oui, ces
images laissaient voir de manière claire que la population de la capitale des
Ifoghas entretenait une relation fusionnelle avec l’armée nationale. Kidal
respirait déjà le Mali lorsque ces évènements tragiques de mai 2014
intervenaient.
Et presque dix ans après, le 14 novembre 2014,
avec le retour des FAMa, consécutif au retrait de la Minusma et à l’éviction
des forces d’occupation terroristes, Kidal respire à pleins poumons le Mali. Le
jeune reporter d’image de 2014 avait la mère patrie chevillée au corps,
convaincu de la force de ses images, de la belle histoire qu’elles décelaient
et de ce qu’un film engendré pouvait avoir comme ferment du tissu social.
Ce
film, coup du destin, fera le tour des capitales régionales avec des salles
combles pour entendre son auteur et le message d’unité et de patriotisme qu’il
lançait. Le Mali compte de milliers de Sidi Elméhedi Ag Albaka, puisque c’est
de lui qu’il s’agit, à qui la nation est aujourd’hui reconnaissante et qui
travaille vaillamment à écrire de belles pages de l’audiovisuel malien en sa
qualité de directeur régional ORTM de Kidal.
Nous en avons partout des
patriotes originaires des régions septentrionales, touareg, arabes, noirs et
blancs qui oublient souvent la couleur de leur peau pour ne vivre qu’avec leur
nature d’humain et leur qualité de citoyen malien tout court. Car le Mali reste
un pays arc-en ciel !
«Aujourd’hui,
nos Forces armées de sécurité se sont emparées de Kidal». Cette phrase a sonné
comme un gong le 14 novembre 2023, lorsque le Président de la Transition, dans
un message court, confirmait à ses compatriotes la nouvelle qui avait fusé la
veille et la matinée comme une trainée de poudre. Et ce 14 novembre 2024, au
moment où vous lisez ces lignes, sachez que Kidal respire le Mali !
Une
respiration non pas profonde mais libre, aérée, dans une ville dépolluée par
une occupation cynique passée aux oubliettes. Kidal respire le Mali avec un
gouverneur nommé Général de division El Hadj Ag Gamou, officier valeureux,
citoyen républicain qui a décidé de donner l’exemple de loyauté et de
sacrifice.
Aujourd’hui il écrit de belles pages de l’histoire du Mali et de la
8e région. Avec lui, Kidal respire le Mali. Aguel hoc, Anefis, Abeibara, Tin
essako, Tessalit, Achibogho, Takalote, Timétrine se sentent maliens et libres.
Toute la région se remet depuis un an à penser ensemble développement, bien
être, avenir radieux dans un Mali uni, laïc, républicain et prospère.
Cette
nouvelle ère de paix est l’œuvre historique des autorités de la Transition
notamment le Général d’Armée Assimi Goïta, ses compagnons militaires,
l’ensemble du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Choguel Kokalla
MAIGA, les partenaires politiques et diplomatiques, la société civile, soutenus
en cela par une mobilisation générale et constante du Peuple malien.
La
Région de Kidal aspire à la paix, à l’instar de toute la communauté nationale
et, depuis un an, rien ne lui échappe, à l’image de la rentrée scolaire, du
Dialogue inter-Maliens, de la fête de l’Armée, de la fête nationale, du
processus de rédaction de l’avant-projet de Charte nationale pour la paix et la
réconciliation nationale, et bien d’autres. En somme, Kidal est redevenue une
région malienne normale. Et pour une raison simple : elle respire bien le
Mali.
Kidal : Elher edjen ! Mali : Elher edjen ! (Merci)
Alassane Souleymane
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