
Il peut manquer du super ou du gasoil pour un temps, mais pas pour longtemps, car le Mali dispose de ressorts solides qui lui permettent aujourd’hui de tenir face à toutes sortes d’adversité. L’un de ces ressorts est bien la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM), une jeune louve aux dents déjà longues. Née en 2022 de la volonté des autorités de la Transition d’asseoir une pleine maîtrise de l’État sur les ressources minérales du pays, dans le sillage du nouveau code minier et de son contenu local, la SOREM semble avoir achevé sa mise en place institutionnelle et se montre désormais armée pour entrer dans le vif de sa raison d’être.
Ce 8 octobre 2025 restera gravé dans ses annales comme le jour où la jeune société a fait sa première grosse capture. Il s’agit de la signature d’une convention avec la société américaine Flagship pour la reprise des activités de production de la mine d’or de Morila, ce fleuron industriel qui a marqué la production aurifère au Mali. Les ministres Alousseni Sanou (Finances) et Amadou Keita (Mines), ainsi que le Directeur général de la SOREM, Tiégoum Traoré, ne pouvaient mieux faire que d’être à la fois artisans et témoins de cet instant fort.
La société Flagship acquiert ainsi des parts dans le capital de la Société Morila SA. On peut d’ores et déjà imaginer le bonheur des populations riveraines de la mine, notamment celles de la commune de Sanso, cercle de Koumantou (région de Bougouni). La reprise en main du secteur minier par l’État, selon la vision du Président Assimi Goïta, trouve ici une matérialisation qui ouvre de nouvelles perspectives.
C’est aussi une suite logique des actes posés par le Gouvernement dans ce domaine, puisque la signature entre la SOREM et Flagship fait suite à l’annonce officielle de la reprise de Morila SA par l’État, faite en Conseil des ministres le 5 juin dernier. Par cet acte, les actionnaires sortants cédaient à l’État 80 % du capital pour la somme symbolique d’un dollar américain.
Fondée en 2000, Morila SA exploitait une mine reconnue comme l’un des plus grands gisements aurifères du pays. Plus de 7,5 millions d’onces d’or y ont déjà été extraites depuis sa création, et les réserves actuelles sont estimées entre 2,4 et 2,5 millions d’onces.
La SOREM, qui signe ainsi sa première convention de partenariat, est bien partie pour contribuer à la création de richesse dans le domaine de l’exploitation de nos ressources minières, dans le cadre des réformes en cours dans le secteur. Parmi ses missions figurent l’étude, la recherche, l’exploitation, le traitement et la commercialisation des substances minérales et des gisements viables dans les périmètres qui lui sont octroyés.
Elle peut également lever des fonds pour doter l’État malien en devises. Le jeudi 25 juillet dernier, elle tenait la 2ᵉ session ordinaire de son conseil d’administration, qui a planché sur plusieurs documents, notamment le programme d’acquisition des titres miniers, le plan stratégique, le cadre organique, la base de rémunération ainsi que le budget 2024 de la société.
On peut à coup sûr dire que la société Flagship et son Président-directeur général, l’Australien Ron Slaughter, entrent de belle manière dans l’histoire minière du Mali, notamment dans ce processus de renouveau du secteur. Flagship est la première à décider d’un compagnonnage gagnant-gagnant avec le Mali, dans le respect des principes de souveraineté édictés par l’État. Ronald Slaughter est le premier homme d’affaires à faire le premier pas. Et c’est un pas gagnant.
L’homme et sa société, venus de l’étranger, donnent ici la preuve que le Mali n’est point un pays fermé aux investisseurs étrangers. Et pourquoi le serait-il, pour une bonne raison ? Cet acteur minier connaît bien le Mali pour avoir tenté d’y installer une industrie minière dans la région de Gao avec la mine de manganèse de Tassiga.
Malheureusement, ses installations ont été victimes des incursions rebelles et terroristes en 2012, avec beaucoup de matériels détruits ou emportés. Les populations d’Ansongo et de Tassiga ont vu leur rêve industriel s’évaporer, et Monsieur Slaughter avait, pendant des années, tenté de relancer le projet. Et le voilà de retour, cet industriel australien, ramenant de l’espoir au sud du pays, loin de Tassiga, et ravivant la vie industrielle de la commune de Sanso. En attendant la relance du manganèse de Tassiga, bienvenue à la relance de l’or à Morila. Et ce sont bien la SOREM et le Mali qui gagnent.
Alassane Souleymane
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