L’ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga (droite) animant la conférence de presse en présence des membres du Comité de pilotage
Le président du
Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens, l’ancien Premier ministre,
Ousmane Issoufi Maïga a eu un échange avec les hommes de medias, hier à la
Maison de la presse. C’était en présence de plusieurs autres membres du Comité
dont le vice-président, Pr Jean Bosco Konaré, le rapporteur général Boubacar
Sow, le président de la Commission communication, Bandjougou Danté non moins
président de la Maison de la presse, ainsi que du point focal des Plateformes
numériques du comité, l’ancienne ministre Mme Aminata Dramane Traoré.
Cet atelier
national de validation des Termes de référence du Dialogue inter-Maliens
regroupera les représentants des 19 régions administratives du pays et du
District de Bamako. Objectifs : partager, amender, éventuellement proposer
d’autres sous thèmes et valider les Termes de références (TDR) établis par le
Comité de pilotage. Cela, en vue de couvrir l’ensemble des préoccupations des
concitoyens de la campagne et des villes aussi bien que ceux établis à
l’extérieur. À l’image des Assises nationales de la refondation, les
concertations se feront de la base au niveau central de façon inclusive et
souveraine. C’est-à-dire sans aucune expertise étrangère, comme ce fut le cas
pour l’élaboration de la nouvelle Constitution du Mali. À l’issue de l’exercice
dont le plan d’actions sera défini par les Maliens, des résolutions seront
prises et des recommandations seront transmises aux autorités actuelles du
pays.
Dans ses propos
introductifs, le conférencier a, de prime abord, sollicité l’accompagnent des
hommes de médias pour la réussite de la mission du comité qu’il dirige. Cela,
en aidant la structure à bien informer, bien communiquer et à expliquer à
l’ensemble de la population l’esprit et la lettre du Dialogue inter-Maliens tel
que souhaité par le président de la Transition. Selon lui, ce processus nouveau
nécessite l’accompagnement et l’implication de l’ensemble de la presse nationale
et internationale, des nouveaux médias et des communicateurs traditionnels dans
toute leur diversité.
En outre, l’ancien Premier ministre a indiqué qu’à la suite de son installation le 5 février dernier par le président de la Transition à Koulouba, le Comité de pilotage a débuté ses travaux dès le mardi 6 février au Centre international de conférences de Bamako. Dans un premier temps, le comité a procédé à l’installation de trois commissions de travail. Il s’agit de la Commission chargée des TDR du Dialogue, celle consacrée au Règlement intérieur et de la commission Communication.
PLATEFORMES
NUMÉRIQUES- Après la validation des travaux de ces commissions, l’équipe
d’Ousmane Issoufi Maïga a constitué cinq nouvelles commissions thématiques. Il
s’agit des thématiques Paix, Réconciliation nationale et Cohésion sociale ;
Politiques et institutionnelles ; Économie et Développement durable ; Sécurité
et Défense du territoire ainsi que la Géopolitique et l’environnement
international. Ainsi, pour une meilleure organisation du travail, il a été
procédé à la désignation d’un porte-parole du Comité de pilotage en la personne
de l’ancien ministre Adama Samassékou, et d’un point focal des plateformes
numériques à savoir l’ancienne ministre Aminata Dramane Traoré. Les plateformes
numériques servent à recueillir les contributions qui seront versées dans les
débats lors du Dialogue.
Répondant à la
question d’un confrère, le président du comité a assuré que loin d’être «Une
Assise de trop» le prochain forum se veut une occasion pour les Maliens de se
parler sans armes, les yeux dans les yeux, se demander pardon, se réconcilier
pour amorcer un nouveau cap ensemble. Pour Ousmane Issoufi Maïga cela n’est
point au dessus des capacités des Maliens, car notre pays dispose de toutes les
compétences et expertises nécessaires à cet exercice. «Nous devons nous parler
sans filtre, car tout ce qui fâche sera dit. Mais de façon civilisée et avec
beaucoup de courtoisie», a-t-il exhorté. À ce propos, il a tenu à préciser que
tous les sujets sont discutables «sauf l’unicité du pays et la laïcité de
l’État». À travers ce Dialogue du renouveau, on demande aux Maliens de se dire
la vérité, de s’excuser, de se donner la main et surtout travailler ensemble
pour faire avancer leur pays, a-t-il rappelé.
Sur la question de la durée du Dialogue, Ousmane Issoufi Maïga a expliqué que la date, le lieu, le mode d’actions et bien d’autres détails seront abordés par l’atelier national de validation des Termes de référence. Pour rappel, c’est le décret n°2024-0053/PT-RM du 26 janvier 2024 qui a institué le Comité de pilotage du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation nationale. Ses membres ont été nommés par le décret n°2024-0062/PT-RM du 02 février 2024. Ils ont été installés le lundi 5 février dernier par le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, lors d’une cérémonie solennelle au palais de Koulouba, avec comme mission de préparer les conditions favorables à un dialogue direct entre Maliens sans aucune interférence extérieure.
Aboubacar TRAORE
Le Système des Nations unies au Mali a organisé, du 11 au 13 novembre derniers à Bamako, une session de renforcement des capacités de 50 journalistes venus de la capitale et de l’intérieur du pays, sur la lutte contre la désinformation et le journalisme sensible au conflit..
La campagne spéciale de vaccination et de marquage contre la peste des petits ruminants (PPR), couvrant la période 2025-2026 dans le District de Bamako, a été officiellement lancée hier par le gouverneur du District, Abdoulaye Coulibaly..
Très fréquentées par les adolescents, les salles de jeux vidéo se multiplient dans la capitale. Au-delà du simple divertissement, ces endroits façonnent de nouveaux comportements chez les jeunes. Un univers où se croisent la passion et les paris informels.
La cité des Askia accueille, du 17 au 23 novembre, la 2è édition du festival Koïma initié par l’association «Lassal» de Gao..
Niafunké a abrité, du 13 au 15 novembre derniers, une foire agricole, commerciale et artisanale. L’événement a réuni à la place de l’indépendance de la ville plusieurs commerçants grossistes et détaillants qui ont bien voulu prendre part à ces journées d’échanges et de valorisation.
Faragouaran est une Commune rurale du Cercle de Bougouni, située à 30 km de la capitale du Banimonotié. D’une richesse culturelle immense, elle emboite le pas aux grands cercles des festivals internationaux dans notre pays en cette Année de la culture décrétée par le Chef de l’État..