#Mali : Développement durable et intégration africaine : Quel rôle pour la culture ?

En prélude à la Journée de l’intégration africaine, prévue pour le 4 mai prochain, l’université African Business School (ABS) a organisé, samedi dernier dans un hôtel de la place, une conférence sur le rôle de la culture dans le développement durable et l’intégration africaine.

Publié mardi 23 avril 2024 à 13:29
#Mali : Développement durable et intégration africaine : Quel rôle pour la culture ?

 L’intégration africaine doit reposer sur la solidarité et le développement

 

La rencontre a été présidée par le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Mossa Ag Attaher, en présence de la directrice générale de l’ABS, Mme Sokhna Thiam, et de nombreuses autres personnalités. La Journée de l’intégration africaine de l’ABS vise à renforcer les liens entre les différents pays du continent. Le thème choisi pour ce rendez-vous est : «Le rôle de la culture dans la promotion de l’intégration africaine». Pour le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, ce thème revêt d’une importance particulière en ce sens que la culture est l’âme d’une nation, l’essence de son identité et le ciment qui unit ses peuples.

Cela est d’autant plus vrai qu’en Afrique, «nous avons une richesse culturelle inégalée qui transcende les frontières nationales et  qui doit être le moteur de notre intégration», a invité Mossa Ag Attaher. Quant à l’intégration africaine, elle n’est pas seulement une question de politique et d’économie. C’est aussi une question de culture et d’identité, a-t-il fait savoir. Et de poursuivre : «En partageant et célébrant notre diversité culturelle, nous pouvons renforcer nos liens et forger une identité africaine commune».

Dans le contexte de l’intégration africaine, la diversité culturelle est notre plus grande force. Elle nous offre une plateforme pour promouvoir la compréhension mutuelle, le respect des différences et la solidarité entre nos nations. «Aujourd’hui, nous posons les fondations pour une intégration africaine renforcée, qui embrasse notre diversité culturelle comme une force motrice pour le progrès», a déclaré le ministre. Mossa Ag Attaher d’ajouter : «En nous engageant dans ce dialogue constructif, nous nous rapprochons un peu de notre objectif commun : une Afrique unie, prospère et pacifique». 

Il s’est dit aussi convaincu que la diversité culturelle et l’unité africaine constituent un facteur d’équilibre, un ressort pour le développement économique de l’Afrique, la résolution des conflits, la réduction des inégalités et de l’injustice au service de l’intégration nationale. La vision de l’intégration africaine repose sur des fondements solides, ceux de l’unité, de la solidarité et du développement commun. En cette ère de mondialisation, il est impératif que les nations africaines se rapprochent davantage afin de faire face aux défis actuels et de saisir les opportunités offertes par une coopération renforcée. 

Pays de brassage et d’intégration des cultures et des peuples en Afrique de l’Ouest, le Mali a toujours exprimé son choix éclairé et souverain en faveur de l’unité africaine depuis les premières heures de son indépendance.  «Pour le Mali, l’intégration africaine est un devoir et une mission sacrés», a déclaré Mossa Ag Attaher.

Rappelons que notre pays a toujours joué un rôle de premier ordre dans la création ou la mise en place de bon nombre d’organisations d’intégration africaine, notamment l’Organisation de l’unité africaine (OUA) (aujourd’hui, Union Africaine) ;  l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS). S’y ajoutent la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), dont il n’est plus membre, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et l’Alliance des étas du Sahel (AES).

Bembablin DOUMBIA

Lire aussi : Opérationnalisation de la BCID-AES : De grandes avancées

La rencontre de Bamako va permettre de mettre en place les organes dirigeants de la BCID-AES, valider les textes fondateurs tout en veillant à la disponibilité des moyens techniques, financiers, juridiques et humains nécessaires à son développement.

Lire aussi : Koulouba : Le Président Goïta inaugure les Places de «Mali Tièbaw» et de «Mali Kèlèmasaw»

À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.

Lire aussi : À l’heure du Mali : Anciens et nouveaux médias, vent debout

Il est bien loin ce temps où Radio Mali et L’Essor mobilisaient seuls tous les sens des citoyens maliens et façonnaient l’opinion. Jusqu’en 1983, lorsqu’ils furent rejoints par la télévision nationale. La nouvelle venue ne faisait qu’agrandir la famille des «médias publics»..

Lire aussi : Bataille du vrai et du faux : Comprendre la désinformation et les armes du fact-checking

Dans un environnement informationnel en constante mutation, démêler le vrai du faux est devenu un enjeu majeur. Et ce combat contre la désinformation nécessite obligatoirement le respect des principes du journalisme..

Lire aussi : Numérique : terreau fertile à la désinformation

Les médias traditionnels ou classiques prennent le temps de recouper l’information avant de la diffuser. Tel n’est pas forcément le cas des nouveaux acteurs du métier appelés «vidéoman» qui, à la recherche de buzz et de sensation forte pour se faire plus d’audience, tombent facilement .

Lire aussi : Médias publics : Regards croisés sur l’héritage et les défis actuels de l’Essor et de l’Ortm

Dans les lignes qui suivent, nos deux interlocuteurs se sont prononcés sur les rôles de l’Essor et de l’ORTM dans l’ancrage institutionnel de notre pays, leur adaptation à l’évolution numérique, les défis et la contre-attaque dans le cadre de la guerre informationnelle.

Les articles de l'auteur

29è édition de l’EID : Une batterie de recommandations formulée par le jury d’honneur

Les travaux de la 29è session de l’Espace d’interpellation démocratique (EID) se sont déroulés le mercredi 10 décembre au CICB, sous la présidence du ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux Mamoudou Kassogué..

Par Bembablin DOUMBIA


Publié vendredi 12 décembre 2025 à 14:21

Koulouba : Le Président Goïta inaugure les Places de «Mali Tièbaw» et de «Mali Kèlèmasaw»

À la place des statues des explorateurs et des gouverneurs du Soudan français, se trouvent désormais celles des résistants à la pénétration coloniale et des figures emblématiques de notre Armée.

Par Bembablin DOUMBIA


Publié vendredi 12 décembre 2025 à 09:23

29è session de l'EID : 24 dossiers retenus pour lecture

La 29è édition de l´Espace d'interpellation démocratique ( EID) s'est tenue, ce mercredi 10 decembre au Centre international de conférences de Bamako. L'ouverture des travaux était présidée par le ministre de la Justice et des Droits de l´Homme, Garde des Sceaux Mamoudou Kassogué, en présence du mediateur de la République, Mme Sanogo Aminata Mallé et plusieurs autres personnalités du pays..

Par Bembablin DOUMBIA


Publié mercredi 10 décembre 2025 à 17:58

Carnet de voyage : L’Égypte, un des pays les plus visités en Afrique

-.

Par Bembablin DOUMBIA


Publié mardi 09 décembre 2025 à 08:57

Loi de finances 2026 : Des chiffres et des lettres

La deuxième partie du projet de Loi de finances pour l’exercice 2026 a été votée, hier, à l’unanimité par les membres du CNT. Le texte a été défendu par le ministre de l’économie et des Finances, Alousséni Sanou.

Par Bembablin DOUMBIA


Publié mardi 09 décembre 2025 à 08:30

Sécurisation du pays : le bilan satisfaisant des FAMa dans plusieurs secteurs

Dans un communiqué datant de ce dimanche 07 décembre, l´ėtat-major général des Armées a rendu public le bilan des opérations des 05 et 06 décembre dernier des Forces armées maliennes (FAMa)..

Par Bembablin DOUMBIA


Publié dimanche 07 décembre 2025 à 16:15

40è stage des communicateurs africains francophones : Fin d’une expérience enrichissante en Égypte

Les travaux du 40è stage des communicateurs africains francophones se sont achevés le jeudi dernier au Caire, en Égypte. La cérémonie de clôture a été présidée par Mme Reem Hendi, membre du Conseil suprême pour l´organisation des médias, en présence des responsables du Centre de formation et d’études médiatiques ainsi que du corps diplomatique accrédité dans le pays..

Par Bembablin DOUMBIA


Publié mercredi 03 décembre 2025 à 09:06

L’espace des contributions est réservé aux abonnés.
Abonnez-vous pour accéder à cet espace d’échange et contribuer à la discussion.
S’abonner