
En
début de semaine dernière, les juges ont fait comparaître les nommés Drissa
Soumaré et Gaoussou Sacko, accusés de viol et de vol qu’ils ont commis courant
2020 sur une septuagénaire du nom de Y. D.. Ces faits prévus et punis par le
code pénal se sont passés au mois de juin de l’année sus citée à Sogoniko, un
quartier populeux de la Commune VI du District de Bamako.
C’était
un dimanche aux environs de 05 heurs du matin, lorsque la vieille Yama se
rendait à la mosquée pour la prière du Fadjr (Aube), elle a été brusquement
apostrophée par un jeune homme assis au bord d’un caniveau, répondant au nom de
Drissa Soumaré. Ce dernier s’est approché d’elle avant de la cogner avec une
arme au niveau de la nuque.
Puis, il enjoint sa victime de le suivre jusque dans une maison inachevée. Une
fois sur place, toujours sous la menace de son arme, il oblige la vieille Y. D.
à se mettre à nue. Pendant
que la vieille femme s’exécutait, son agresseur s’est emparé de son
portemonnaie cachée sous son aisselle. Il la lui a retirée, et l’obligea à se
mettre à plat pour assouvir sa libido.
Une fois rentrée chez elle, la vieille Y. D. a expliqué les faits à ses enfants qui ont aussitôt amené leur mère au commissariat de police du 7è (Sogoniko) pour porter plainte contre Drissa Soumaré. C’est ainsi qu’il a été interpellé par les policiers du-dit commissariat.
Durant
les enquêtes, l’auteur des faits a dénoncé le nommé Gaoussou Sacko, gérant d’un
dépôt de boisson où il partait régulièrement se saouler la gueule.
Aux policiers, il dit avoir remis à ce
dernier une partie de l’argent qu’il avait pris dans le portemonnaie de sa
victime. Lorsqu’il a eu écho sur le fait que les policiers le recherchait,
Gaoussou Sacko s’est rendu lui même au commissariat pour restituer les 190.000 Fcfa que lui avaient confiés
Drissa Soumaré.
Histoire
montée de touteS pièceS- Tant qu’à l’enquête préliminaire que devant le juge
instructeur Drissa Soumaré a reconnu le fait de vol qualifié tout en niant
avoir entretenu un quelconque rapport sexuel avec cette vieille dame âgée de 74
ans. L’inculpé a maintenu cette attitude jusqu’à la barre. Pour se défendre, il
a soutenu que cette histoire de viol a été inventée de toutes pièces par la
police lors de son interrogation. Toutefois, il a reconnu avoir soustrait les
190.000 Fcfa du portemonnaie de sa victime au moment où cette dernière se
rendait à la mosquée pour accomplir sa prière de l’aube. Et cela avec violence.
Pour
le ministère public les faits sont clairs, car tant à l’enquête préliminaire
que devant le juge instructeur, Drissa Soumaré n’a pas reconnu le cas de viol.
«Les faits sont clairs dans la mesure où l’accusé ici présent les a reconnus
partiellement aussi bien à l’enquête préliminaire que devant le magistrat
instructeur.
Il a reconnu avoir abordé la vieille
dame avec violence lorsque cette dernière se rendait à la mosquée. Il a soutenu
l’avoir traînée dans une maison inhabitée et l’a soutirée son sac à main
contenant la somme de 190.000 Fcfa avant de nier les faits de viol », a
rappelé le parquet qui estime que les faits de « vol qualifié, viol et
complicité de vol qualifié par recel» sont avérés.
Le
magistrat a plaidé pour le maintien des accusés dans les liens de l’accusation.
Comme il fallait s’y attendre, leurs conseils n’étaient pas de cet avis et ont
rejeté catégoriquement l’infraction de viol. Pour eux, les examens médicaux
n’ont montré ni trace de sang, ni trace de sperme. Les avocats ont pensé qu’il
y a un doute sérieux concernant ce viol. «Le viol sur cette vieille dame n’est
pas justifié.
Les résultats des examens médicaux n’ont pas été versés dans le dossier. Aucun
viol n’a été commis sur elle. Si c’était le cas, cette dernière aurait pu être
présente pour s’expliquer à la barre. Mais elle sait très bien que c’est
faux et archi-faux. Raison pour laquelle, elle ne s'est pas constituée partie
civile», a rétorqué la défense.
Après délibération, la Cour a reconnu les deux accusés coupables des faits de vol qualifié et complicité de vol qualifié par recel en condamnant Drissa Soumaré à 10 ans de réclusion criminelle. Quant à son complice, Gaoussou Sacko, qui n’a pas comparu, il a été condamné par contumace et a écopé de 20 ans de réclusion criminelle.
Tamba CAMARA
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