Ousmane Issoufi Maïga (g) et Yacouba Katilé
La Commission a été reçue également par les membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel (Cesec), mercredi dernier au siège de l’institution. Objectif : recueillir avis, suggestions et attentes de ses membres pour la rédaction du document devant servir de cadre référentiel pour toutes initiatives de paix et de réconciliation dans notre pays. La rencontre a été présidée par le président du Cesec, Yacouba Katilé, en présence du président de la Commission de rédaction de l’avant-projet de la Charte, l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga.
Au cours des échanges, les préoccupations des membres du Conseil ont porté essentiellement sur la prise en compte de leurs recueils par les décideurs. Ils ont aussi souligné la nécessité de penser cette Charte comme un cadre global, capable d’adresser à la fois les questions de réparation pour les torts du passé, mais aussi de prévention pour les générations à venir. S’y ajoute l’importance de construire une réconciliation qui s’appuie sur la justice, le dialogue et l’engagement de tous. Cela est d’autant plus nécessaire que la Charte qui en découlera devra être le reflet des aspirations profondes du peuple malien, «en prenant en compte les réalités économiques, sociales, culturelles et environnementales de notre pays».
Intervenant à l’occasion, le président de la Commission a rappelé le contexte et les raisons pour lesquelles ils ont été commis à cette tâche par le chef de l’État. Il s’agit «d’élaborer l’avant-projet de texte de la Charte devant constituer le document de référence pour toutes initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble». Pour assurer l’inclusivité autour du processus, a expliqué Ousmane Issoufi Maïga, le décret de création prescrit la consultation des forces vives de la nation et la possibilité pour la Commission de recourir à des personnes ressources.
De son côté, le président du Cesec a signalé que la paix est la condition première à la stabilité d’un État et à son développement. «Sans elle, toute ambition de progrès se trouve fragilisée», a déclaré Yacouba Katilé. Notre pays a traversé des moments de grandes épreuves. «Il est de notre devoir collectif de construire des bases solides pour une réconciliation nationale véritable, inclusive et durable», a exhorté le premier responsable du Conseil.
Rappelant que les aspects économiques et sociaux sont souvent à l’origine des conflits, le président du Cesec a souligné que c’est en œuvrant pour une meilleure justice sociale, pour le développement inclusif et équitable de toutes les régions que «nous pourrons espérer asseoir une paix durable».
Bembablin DOUMBIA
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